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PEIRCE Charles S. Ecrits logiques. Oeuvres philosophiques, Tome 3 Librairie Eklectic

Ecrits logiques. Oeuvres philosophiques, Tome 3

Auteur : PEIRCE Charles S.
Editeur : CERF         collection : Passages
Nombre de pages : 400
Date de parution : 01/05/2006
Forme : Livre ISBN : 2204079464
CERF750

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 46.00€

"« Écrits logiques » constitue le troisième volume de l´édition française des « Oeuvres » de Charles Sanders Peirce (1839-1914), philosophe, logicien, mathématicien, homme de science et métaphysicien américain, dont l´oeuvre monumentale est indispensable pour comprendre les principaux courants de la philosophie contemporaine, de la tradition dite « continentale » à la philosophie analytique.
En suivant le plus souvent un ordre chronologique, ce troisième volume a pour objet de mettre en perspective les principales contributions peirciennes à l´histoire de la logique mathématique : lecteur des scolastiques et de Boole, Peirce renouvelle la théorie du syllogisme, met en évidence des formes irréductibles d´argument (induction et abduction) au sein d´une théorie de l´information véhiculée par les symboles. Il invente, dans la ligne de Boole et de Schroeder, et indépendamment de la tradition Frege-Peano-Russell, des concepts clés de la logique mathématique contemporaine, passant d´une logique des classes et des relations à une logique des propositions et des prédicats du premier ordre, esquissant une extension de la quantification aux variables prédicatives dans le cadre d´une logique de seconde intention (ou « de second ordre »).
Il privilégie une logique non plus algébrique mais graphique (voire topologique) orientée vers l´expression de la modalité, mieux à même d´illustrer la décomposition analytique des étapes de l´inférence. Car à la différence des mathématiques, science dont l´objet est de tirer des conclusions nécessaires, la logique est la science de la manière dont on tire ces conclusions. Aussi ne se réduit-elle jamais pour Peirce à une simple théorie de la déduction : la logique concerne, outre la classification des raisonnements et la question du fondement de la validité des lois qu´elle découvre, tous les problèmes liés aux facultés ou aux « formes de pensée » ainsi que l´élaboration d´une liste des catégories. Tant il est vrai, comme le montrent ces textes et pour d´autres raisons philosophiques et métaphysiques qui apparaîtront dans le quatrième volume des « Oeuvres », que « les concepts les plus communs et les plus indispensables ne sont que des objectivations de formes logiques »."


"« Écrits logiques » constitue le troisième volume de l´édition française des « Oeuvres » de Charles Sanders Peirce (1839-1914), philosophe, logicien, mathématicien, homme de science et métaphysicien américain, dont l´oeuvre monumentale est indispensable pour comprendre les principaux courants de la philosophie contemporaine, de la tradition dite « continentale » à la philosophie analytique.
En suivant le plus souvent un ordre chronologique, ce troisième volume a pour objet de mettre en perspective les principales contributions peirciennes à l´histoire de la logique mathématique : lecteur des scolastiques et de Boole, Peirce renouvelle la théorie du syllogisme, met en évidence des formes irréductibles d´argument (induction et abduction) au sein d´une théorie de l´information véhiculée par les symboles. Il invente, dans la ligne de Boole et de Schroeder, et indépendamment de la tradition Frege-Peano-Russell, des concepts clés de la logique mathématique contemporaine, passant d´une logique des classes et des relations à une logique des propositions et des prédicats du premier ordre, esquissant une extension de la quantification aux variables prédicatives dans le cadre d´une logique de seconde intention (ou « de second ordre »).
Il privilégie une logique non plus algébrique mais graphique (voire topologique) orientée vers l´expression de la modalité, mieux à même d´illustrer la décomposition analytique des étapes de l´inférence. Car à la différence des mathématiques, science dont l´objet est de tirer des conclusions nécessaires, la logique est la science de la manière dont on tire ces conclusions. Aussi ne se réduit-elle jamais pour Peirce à une simple théorie de la déduction : la logique concerne, outre la classification des raisonnements et la question du fondement de la validité des lois qu´elle découvre, tous les problèmes liés aux facultés ou aux « formes de pensée » ainsi que l´élaboration d´une liste des catégories. Tant il est vrai, comme le montrent ces textes et pour d´autres raisons philosophiques et métaphysiques qui apparaîtront dans le quatrième volume des « Oeuvres », que « les concepts les plus communs et les plus indispensables ne sont que des objectivations de formes logiques »."