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CHALIER Catherine Aux sources du hassidisme : le maggid de Mezeritch  Librairie Eklectic

Aux sources du hassidisme : le maggid de Mezeritch

Auteur : CHALIER Catherine
Editeur : ARFUYEN
Nombre de pages : 170
Date de parution : 29/10/2014
Forme : Livre ISBN : 9782845902077
ARFUY148

NEUF habituellement en stock
Prix : 14.00€

Ce nouvel ouvrage de Catherine Chalier s’inscrit à la suite de deux ouvrages de Catherine Chalier déjà publiés dans Les Carnets spirituels :Les Lettres de la création (2006) et Kalonymus Shapiro, rabbin au Ghetto de Varsovie (2011).

Inspiré par le fonds spirituel du Talmud et du Zohar, Les Lettres de la création était une méditation sur le symbolisme des lettres hébraïques.Kalonymus Shapiro, rabbin au Ghetto de Varsovie était une méditation sur le sens de la mission du peuple juif au regard de l’extermination du ghetto de Varsovie. Le présent ouvrage est une plongée aux sources mêmes du judaïsme hassidique (’Hassidout : piété, intégrité ), ce mouvement de renouveau spirituel fondé en Europe de l’Est au XVIIIe siècle par le Ba’al Shem Tov (le « Maître du Bon Nom ») et son disciple et compagnon immédiat, le Maggid de Mezeritch.

Catherine Chalier donne ici la première présentation de la personnalité et l’œuvre du Maggid. Le livre se compose d’un essai sur sa vie et sa pensée suivi d’un choix de textes extraits de ses deux ouvrages : Le Livre des paroles du Maggid à Jacob et Le Livre des points importants. Ces textes ont été spécialement traduits de l’hébreu pour cette édition par Catherine Chalier.

On croit connaître le hassidisme sur la base de l ’énorme anthologie allemande de Martin Buber (1949, traduite en 1980, sous le titre Les Récits hassidiques, 744 p.). On le croit d’autant plus que de nombreux ouvrages s’y réfèrent également : comme La Voie du hassidisme (1963) d’Arnold Mandel ou les fameuses Célébrations hassidiques (1972 et 1981) d’Élie Wiesel.

Pourtant il n’est que de lire l’anthologie de Buber pour s’apercevoir qu’il s’agit ici davantage de « fioretti » du hassidisme, d’une saveur merveilleusement chagallienne, plutôt que d’une présentation de la philosophie de ses grands penseurs. Ces pittoresques Rebbe de village qu’on nous dépeint, qui pourrait penser qu’ils ont laissé des textes d’une audace théologique et philosophiques tout eckhartienne ? Et c’est d’ailleurs du fait de leur difficulté que ces textes puissants demeurent aujourd’hui encore inédits en français. C’est dans ce travail passionnant que s’est lancée Catherine Chalier.

Avec elle écoutons le Maggid : « L’homme doit se penser comme un Néant et oublier complètement son essence propre. Dans chacune de ses prières, il doit s’enquérir de la Présence (Chekhina) et parvenir ainsi à s’élever au-dessus du temps, c’est-à-dire atteindre le monde de la pensée, car là tout est égal, la vie et la mort, la mer et la terre. » La création du ciel et de la terre, ainsi que de tous les êtres différenciés qui la peuplent, a consisté à faire apparaître l’être à partir du Néant. Il s’agit maintenant de revenir au Néant, car le danger propre à la création vient de ce qu’il tend à oublier sa propre source. C’est pourquoi le rôle du Juste, le Tsaddiq, est faire passer l’être au Néant. Mais non pas pour s’y perdre : bien au contraire, celui qui s’unit au Néant divin – pour un bref instant – y trouve force pour agir en ce monde-ci et pour y répandre un peu de clarté.


Ce nouvel ouvrage de Catherine Chalier s’inscrit à la suite de deux ouvrages de Catherine Chalier déjà publiés dans Les Carnets spirituels :Les Lettres de la création (2006) et Kalonymus Shapiro, rabbin au Ghetto de Varsovie (2011).

Inspiré par le fonds spirituel du Talmud et du Zohar, Les Lettres de la création était une méditation sur le symbolisme des lettres hébraïques.Kalonymus Shapiro, rabbin au Ghetto de Varsovie était une méditation sur le sens de la mission du peuple juif au regard de l’extermination du ghetto de Varsovie. Le présent ouvrage est une plongée aux sources mêmes du judaïsme hassidique (’Hassidout : piété, intégrité ), ce mouvement de renouveau spirituel fondé en Europe de l’Est au XVIIIe siècle par le Ba’al Shem Tov (le « Maître du Bon Nom ») et son disciple et compagnon immédiat, le Maggid de Mezeritch.

Catherine Chalier donne ici la première présentation de la personnalité et l’œuvre du Maggid. Le livre se compose d’un essai sur sa vie et sa pensée suivi d’un choix de textes extraits de ses deux ouvrages : Le Livre des paroles du Maggid à Jacob et Le Livre des points importants. Ces textes ont été spécialement traduits de l’hébreu pour cette édition par Catherine Chalier.

On croit connaître le hassidisme sur la base de l ’énorme anthologie allemande de Martin Buber (1949, traduite en 1980, sous le titre Les Récits hassidiques, 744 p.). On le croit d’autant plus que de nombreux ouvrages s’y réfèrent également : comme La Voie du hassidisme (1963) d’Arnold Mandel ou les fameuses Célébrations hassidiques (1972 et 1981) d’Élie Wiesel.

Pourtant il n’est que de lire l’anthologie de Buber pour s’apercevoir qu’il s’agit ici davantage de « fioretti » du hassidisme, d’une saveur merveilleusement chagallienne, plutôt que d’une présentation de la philosophie de ses grands penseurs. Ces pittoresques Rebbe de village qu’on nous dépeint, qui pourrait penser qu’ils ont laissé des textes d’une audace théologique et philosophiques tout eckhartienne ? Et c’est d’ailleurs du fait de leur difficulté que ces textes puissants demeurent aujourd’hui encore inédits en français. C’est dans ce travail passionnant que s’est lancée Catherine Chalier.

Avec elle écoutons le Maggid : « L’homme doit se penser comme un Néant et oublier complètement son essence propre. Dans chacune de ses prières, il doit s’enquérir de la Présence (Chekhina) et parvenir ainsi à s’élever au-dessus du temps, c’est-à-dire atteindre le monde de la pensée, car là tout est égal, la vie et la mort, la mer et la terre. » La création du ciel et de la terre, ainsi que de tous les êtres différenciés qui la peuplent, a consisté à faire apparaître l’être à partir du Néant. Il s’agit maintenant de revenir au Néant, car le danger propre à la création vient de ce qu’il tend à oublier sa propre source. C’est pourquoi le rôle du Juste, le Tsaddiq, est faire passer l’être au Néant. Mais non pas pour s’y perdre : bien au contraire, celui qui s’unit au Néant divin – pour un bref instant – y trouve force pour agir en ce monde-ci et pour y répandre un peu de clarté.