
Les traités sur l’art constituent en Chine une part considérable de  l’art littéraire et de la philosophie. La "peinture" chinoise se définit  en priorité par la présence du coup de pinceau et par sa proximité avec  l’art de l’écriture. C’est pourquoi les deux arts, peinture et  calligraphie, sont présentés de façon parallèle.
Le présent ouvrage  propose la traduction intégrale des traités picturaux et calligraphiques  fondamentaux, des Tang (VIIe-Xe siècle) et des Cinq Dynasties (Xe  siècle), dont bon nombre sont inédits en langues occidentales.
Cette  période est marquée par une systématisation de la pensée esthétique : se  fait progressivement jour la conception du lien entre l’artiste et son  oeuvre, alors que les formes stylistiques que celui-ci produit incarnent  généralement une idéologie, en particulier celle du pouvoir en place.  L’évaluation des artistes et des oeuvres occupe une grande place et  répond à des critères précis ; des considérations matérielles font aussi  l’objet d’une réflexion théorique, ce qui ne sera plus le cas par la  suite. L’art en tant que moyen d’expression personnel commence à  émerger.
Sinologue, Yolaine Escande est  spécialisée dans les arts graphiques chinois, calligraphie et peinture.  Directrice de recherche au CNRS, au Centre de recherches sur les arts et  le langage (CRAL, EHESS, Paris), elle est aussi chargée de cours  d´esthétique chinoise aux facultés jésuites de Paris et codirige un  séminaire au musée du quai Branly.

Les traités sur l’art constituent en Chine une part considérable de  l’art littéraire et de la philosophie. La "peinture" chinoise se définit  en priorité par la présence du coup de pinceau et par sa proximité avec  l’art de l’écriture. C’est pourquoi les deux arts, peinture et  calligraphie, sont présentés de façon parallèle.
Le présent ouvrage  propose la traduction intégrale des traités picturaux et calligraphiques  fondamentaux, des Tang (VIIe-Xe siècle) et des Cinq Dynasties (Xe  siècle), dont bon nombre sont inédits en langues occidentales.
Cette  période est marquée par une systématisation de la pensée esthétique : se  fait progressivement jour la conception du lien entre l’artiste et son  oeuvre, alors que les formes stylistiques que celui-ci produit incarnent  généralement une idéologie, en particulier celle du pouvoir en place.  L’évaluation des artistes et des oeuvres occupe une grande place et  répond à des critères précis ; des considérations matérielles font aussi  l’objet d’une réflexion théorique, ce qui ne sera plus le cas par la  suite. L’art en tant que moyen d’expression personnel commence à  émerger.
Sinologue, Yolaine Escande est  spécialisée dans les arts graphiques chinois, calligraphie et peinture.  Directrice de recherche au CNRS, au Centre de recherches sur les arts et  le langage (CRAL, EHESS, Paris), elle est aussi chargée de cours  d´esthétique chinoise aux facultés jésuites de Paris et codirige un  séminaire au musée du quai Branly.
