
 
		Né  à Saint-Pétersbourg, mort à Paris, Dimitri Mérejkovski peut être  considéré, avec le philosophe V. Soloviev, comme le père du symbolisme  russe. En 1893, dans son essai sur Les Causes de la décadence de la littérature russe,  il prend parti contre le réalisme et ce qu’il appelle "matérialisme  artistique". Il soutient que la littérature russe ne connaîtra de  renouveau que dans l’affirmation du primat de l’esprit.La vision  symboliste du monde est ici dotée d’une forte charge religieuse et  s’identifie, dans l’activité d’écriture de Merejkovski, à une quête de  l’esprit chrétien authentique. La lutte entre Dieu et Diable, entre  christianisme et paganisme traverse ainsi tous les domaines dans  lesquels Merejkovski a oeuvré : l’essai littéraire (L’Âme de Dostoïevski, Gogol et le Diable, Le Mufle-Roi, etc.), l’essai historique (Les Mystères de l’Orient, Atlantide-Europe, Luther, Calvin, Napoléon, etc.), le poème épique (Saint François d’Assise), le théâtre (Paul Ier), la poésie (Les Symboles), le roman.
Les Mystère de l’Orient constitue la première partie de son ouvrage mythique, Atlantide-Europe ou le Mystère de l’Occident, longue méditation sur l’aventure européenne, mise en parallèle avec l’écroulement de la civilisation de l’Atlantide.
L’argument  central de l’ouvrage est que l’Orient a préparé la venue du Christ.  L’auteur mèle mythologie, religion, histoire, politique. Il en résulte  un véritable tourbillon de mots et d’idées. 
Toute son oeuvre est portée par une vision eschatologique de la chrétienté.

Né  à Saint-Pétersbourg, mort à Paris, Dimitri Mérejkovski peut être  considéré, avec le philosophe V. Soloviev, comme le père du symbolisme  russe. En 1893, dans son essai sur Les Causes de la décadence de la littérature russe,  il prend parti contre le réalisme et ce qu’il appelle "matérialisme  artistique". Il soutient que la littérature russe ne connaîtra de  renouveau que dans l’affirmation du primat de l’esprit.La vision  symboliste du monde est ici dotée d’une forte charge religieuse et  s’identifie, dans l’activité d’écriture de Merejkovski, à une quête de  l’esprit chrétien authentique. La lutte entre Dieu et Diable, entre  christianisme et paganisme traverse ainsi tous les domaines dans  lesquels Merejkovski a oeuvré : l’essai littéraire (L’Âme de Dostoïevski, Gogol et le Diable, Le Mufle-Roi, etc.), l’essai historique (Les Mystères de l’Orient, Atlantide-Europe, Luther, Calvin, Napoléon, etc.), le poème épique (Saint François d’Assise), le théâtre (Paul Ier), la poésie (Les Symboles), le roman.
Les Mystère de l’Orient constitue la première partie de son ouvrage mythique, Atlantide-Europe ou le Mystère de l’Occident, longue méditation sur l’aventure européenne, mise en parallèle avec l’écroulement de la civilisation de l’Atlantide.
L’argument  central de l’ouvrage est que l’Orient a préparé la venue du Christ.  L’auteur mèle mythologie, religion, histoire, politique. Il en résulte  un véritable tourbillon de mots et d’idées. 
Toute son oeuvre est portée par une vision eschatologique de la chrétienté.
