CONNEXION perm_identity Panier vide shopping_cart
TOLSTOÏ Leon Le refus d´obéissance. Écrits sur la révolution.  Librairie Eklectic

Le refus d´obéissance. Écrits sur la révolution.

Auteur : TOLSTOÏ Leon
Editeur : ECHAPEE (L)         collection : Le pas de côté
Nombre de pages : 224
Date de parution : 09/11/2017
Forme : Livre ISBN : 9782373090338
ECHAP04

NEUF habituellement en stock
Prix : 20.00€

En 1905, alors que le régime tsariste se désagrège et que les soulèvements se multiplient en Russie, la voix de Léon Tolstoï s’élève au-dessus de la mêlée. Ce chrétien excommunié, constamment en butte à la censure, ne s’en prend pas seulement à l’autocratie ; il critique aussi les desseins des révolutionnaires, libéraux ou socialistes. Il accuse les meneurs urbains de tromper le peuple, de conduire les masses paysannes dans une impasse : celle de la modernisation du pays, de son industrialisation et de son occidentalisation rampante. Peu importe la forme du gouvernement, qu’il s’agisse d’une monarchie absolue ou d’une république sociale-démocrate, puisque celui-ci est fondé sur la violence et l’oppression, il doit être combattu en tant que tel.
Dans la lignée de Thoreau et de La Boétie, Tolstoï appelle à l’insoumission. Le pouvoir d’une minorité reposant sur la servitude volontaire de chacun, il s’agit de refuser d’obéir, de ne plus participer à un régime tyrannique, quel qu’il soit. L’affranchissement des travailleurs ne pourra venir que d’eux-mêmes, quand ils décideront de ne plus servir les puissants, quand ils choisiront le perfectionnement moral, l’entraide et la vie des champs, enracinés sur un sol soustrait à la propriété foncière. La terre et la liberté, l’autodétermination des paysans dans les communes rurales : tel est l’horizon que défend l’anarchiste russe.


En 1905, alors que le régime tsariste se désagrège et que les soulèvements se multiplient en Russie, la voix de Léon Tolstoï s’élève au-dessus de la mêlée. Ce chrétien excommunié, constamment en butte à la censure, ne s’en prend pas seulement à l’autocratie ; il critique aussi les desseins des révolutionnaires, libéraux ou socialistes. Il accuse les meneurs urbains de tromper le peuple, de conduire les masses paysannes dans une impasse : celle de la modernisation du pays, de son industrialisation et de son occidentalisation rampante. Peu importe la forme du gouvernement, qu’il s’agisse d’une monarchie absolue ou d’une république sociale-démocrate, puisque celui-ci est fondé sur la violence et l’oppression, il doit être combattu en tant que tel.
Dans la lignée de Thoreau et de La Boétie, Tolstoï appelle à l’insoumission. Le pouvoir d’une minorité reposant sur la servitude volontaire de chacun, il s’agit de refuser d’obéir, de ne plus participer à un régime tyrannique, quel qu’il soit. L’affranchissement des travailleurs ne pourra venir que d’eux-mêmes, quand ils décideront de ne plus servir les puissants, quand ils choisiront le perfectionnement moral, l’entraide et la vie des champs, enracinés sur un sol soustrait à la propriété foncière. La terre et la liberté, l’autodétermination des paysans dans les communes rurales : tel est l’horizon que défend l’anarchiste russe.