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FABRE d´OLIVET Antoine Notions sur le sens de l´ouie - Introduction inédite d´Eudoxie Fabre d´Olivet  Librairie Eklectic

Notions sur le sens de l´ouie - Introduction inédite d´Eudoxie Fabre d´Olivet

Auteur : FABRE d´OLIVET Antoine
Editeur : SLATKINE         collection : Nouvelle Bibliothèque Initiatique
Nombre de pages : 155
Date de parution : 18/04/2014
Forme : Livre ISBN : 9782051026079
SLATKINE24

NEUF habituellement en stock
Prix : 35.00€

Les "Notions sur le Sens de l’Ouï" de Fabre d’Olivet (1797-1825) que nous rééditons dans la collection Nouvelle Bibliothèque Initiatique Slatkine, demeurent l’un des témoignages les plus emblématiques du Théosophe Immortel. La série de missives fictives envoyées par notre auteur à Guillaume Servier, ancien commerçant, «huguenot» originaire de Gange comme notre auteur, ont trait aux guérisons que ce dernier aurait opéré sur de nombreux sourds muets de naissance. On situe l’intérêt de Fabre d’Olivet pour la médecine occulte, entre 1811 et 1819, années qui correspondent aux dates des deux éditions successives de l’ouvrage en question mais aussi à celle de la Langue Hébraïque Restituée aux quelles elles restent mystérieusement liées par la notion de cure par « sommeil sympathique ou hypnose», terme que l’on retrouve dans la kabbale hébraïque.
Fabre d’Olivet est mis en cause pour ses cures miraculeuses, à Paris, puis dans les Cévennes, entre l’époque où la bureaucratie napoléonienne, puis le règne de Louis XVIII demeurent réticentes  aux médecines parallèles, nées de l’Illuminisme romantique fin XVIIIe, alors même que Mesmer et son magnétisme animal sont en pleine disgrâce. Fabre d’Olivet qui défend sa cause dans son ouvrage, fait les frais de ce nouvel état d’esprit positiviste. Les cures dont le Genevois Rodolphe Grivel, mais aussi le jeune apprenti tailleur de pierre parisien Louis Veillard, entre autre, sont les heureux bénéficiaires, offrent aux détracteurs de Fabre d’Olivet plus d’un moyen de le discréditer aux yeux du public lettré.
Notre auteur, dans sa correspondance fictive à son ami d’enfance Servier, plongent le lecteur aux sources même de la philosophie du langage; celle héritée de Rousseau (1712-1778) ; mais plus directement encore, celle dont Court de Gébelin (1719-1784) aurait déployé les mystérieux rameaux dans les volumes de son Monde Primitif comparé et analysé avec le Monde Moderne ; sans éluder De La Philosophie de la Nature du maître de notre auteur, Delisle de Salle (1741-1816). Car Fabre d’Olivet (qui fut aussi musicien et compositeur) ne se contente pas de témoigner presque au jour le jour des soins qu’il prodigue à Paris à ses patients ; il disserte habilement avec un esprit de synthèse peu commun sur les notions de sons à l’étude depuis l’Antiquité, chez les Pythagoriciens, mais aussi d’ouïe métaphysique, de Verbe symbolique, de parole créative. Parole par laquelle l’écoute, et par prolongement direct, l’entendement humain, redessinerait les choses, se réorienterait et se resituerait dans l’espace et le temps.


Les "Notions sur le Sens de l’Ouï" de Fabre d’Olivet (1797-1825) que nous rééditons dans la collection Nouvelle Bibliothèque Initiatique Slatkine, demeurent l’un des témoignages les plus emblématiques du Théosophe Immortel. La série de missives fictives envoyées par notre auteur à Guillaume Servier, ancien commerçant, «huguenot» originaire de Gange comme notre auteur, ont trait aux guérisons que ce dernier aurait opéré sur de nombreux sourds muets de naissance. On situe l’intérêt de Fabre d’Olivet pour la médecine occulte, entre 1811 et 1819, années qui correspondent aux dates des deux éditions successives de l’ouvrage en question mais aussi à celle de la Langue Hébraïque Restituée aux quelles elles restent mystérieusement liées par la notion de cure par « sommeil sympathique ou hypnose», terme que l’on retrouve dans la kabbale hébraïque.
Fabre d’Olivet est mis en cause pour ses cures miraculeuses, à Paris, puis dans les Cévennes, entre l’époque où la bureaucratie napoléonienne, puis le règne de Louis XVIII demeurent réticentes  aux médecines parallèles, nées de l’Illuminisme romantique fin XVIIIe, alors même que Mesmer et son magnétisme animal sont en pleine disgrâce. Fabre d’Olivet qui défend sa cause dans son ouvrage, fait les frais de ce nouvel état d’esprit positiviste. Les cures dont le Genevois Rodolphe Grivel, mais aussi le jeune apprenti tailleur de pierre parisien Louis Veillard, entre autre, sont les heureux bénéficiaires, offrent aux détracteurs de Fabre d’Olivet plus d’un moyen de le discréditer aux yeux du public lettré.
Notre auteur, dans sa correspondance fictive à son ami d’enfance Servier, plongent le lecteur aux sources même de la philosophie du langage; celle héritée de Rousseau (1712-1778) ; mais plus directement encore, celle dont Court de Gébelin (1719-1784) aurait déployé les mystérieux rameaux dans les volumes de son Monde Primitif comparé et analysé avec le Monde Moderne ; sans éluder De La Philosophie de la Nature du maître de notre auteur, Delisle de Salle (1741-1816). Car Fabre d’Olivet (qui fut aussi musicien et compositeur) ne se contente pas de témoigner presque au jour le jour des soins qu’il prodigue à Paris à ses patients ; il disserte habilement avec un esprit de synthèse peu commun sur les notions de sons à l’étude depuis l’Antiquité, chez les Pythagoriciens, mais aussi d’ouïe métaphysique, de Verbe symbolique, de parole créative. Parole par laquelle l’écoute, et par prolongement direct, l’entendement humain, redessinerait les choses, se réorienterait et se resituerait dans l’espace et le temps.