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LARUE Renan  Le végétarisme et ses ennemis - 25 siècles de débats  Librairie Eklectic

Le végétarisme et ses ennemis - 25 siècles de débats

Auteur : LARUE Renan
Editeur : PUF
Nombre de pages : 305
Date de parution : 28/01/2015
Forme : Livre ISBN : 978130619031
PUF716

NEUF habituellement en stock
Prix : 19.00€

Les revendications des végétariens et des véganes suscitent des réactions hostiles. Aux États-Unis, l’industrie agro-alimentaire a interdit que l’on filme les sévices subis par les animaux d’élevage, tandis qu’en France, on estime que la fermeture des abattoirs précipitera le déclin moral de l’Occident.
Cette querelle n’est pas récente. Les pythagoriciens condamnaient déjà la consommation de viande lorsque les stoïciens enseignaient que les bêtes n’existaient que pour satisfaire l’espèce humaine. L’Église a longtemps prêché cet anthropocentrisme radical, avant que les philosophes des Lumières ne le contestent vigoureusement. « La justice ne devrait-elle pas concerner tous les êtres sensibles ? », demandèrent-ils. N’est-il pas inhumain de tuer pour se nourrir ? Depuis le XIXe siècle anglais et à la faveur de l’écologisme contemporain, les discussions ont redoublé.
L’histoire du végétarisme est celle d’un débat ancien et fascinant, qui porte moins sur les animaux ou l’alimentation que sur l’espèce humaine, ses devoirs et ses prérogatives, sa place dans l’univers, sa nature biologique et spirituelle.


Les revendications des végétariens et des véganes suscitent des réactions hostiles. Aux États-Unis, l’industrie agro-alimentaire a interdit que l’on filme les sévices subis par les animaux d’élevage, tandis qu’en France, on estime que la fermeture des abattoirs précipitera le déclin moral de l’Occident.
Cette querelle n’est pas récente. Les pythagoriciens condamnaient déjà la consommation de viande lorsque les stoïciens enseignaient que les bêtes n’existaient que pour satisfaire l’espèce humaine. L’Église a longtemps prêché cet anthropocentrisme radical, avant que les philosophes des Lumières ne le contestent vigoureusement. « La justice ne devrait-elle pas concerner tous les êtres sensibles ? », demandèrent-ils. N’est-il pas inhumain de tuer pour se nourrir ? Depuis le XIXe siècle anglais et à la faveur de l’écologisme contemporain, les discussions ont redoublé.
L’histoire du végétarisme est celle d’un débat ancien et fascinant, qui porte moins sur les animaux ou l’alimentation que sur l’espèce humaine, ses devoirs et ses prérogatives, sa place dans l’univers, sa nature biologique et spirituelle.