
		Dürer fascine ! Chaque trait de son stylet vibre de sens, chaque point  de ses œuvres captive le regard et le transporte au-delà de ce qu’il  perçoit, dans un univers où tout se raconte et se tait, se découvre et  se masque, où la lumière et l’ombre sont « en regard » l’une de l’autre,  invitant l’œil à se projeter « entre elles » pour voir ! Avec Dürer, la  beauté fait œuvre de connaissance. Voir est un art qui « se cultive »  et saisit l’œil par la forme et le sens, et pour peu qu’il se pose un  temps en un point, la forme devient symbole et le sens idée, le « voyant  » pense et le penseur voit.
Au-delà de sa maîtrise technique en  dessin, peinture, gravure, architecture, sculpture, ingénierie, Dürer  éclaire son travail de ses connaissances en alchimie, art du Trait et  philosophie, domaines régulièrement écartés des disciplines artistiques  et métiers artisanaux de nos jours, et pourtant « circulant » entre les  grands « foyers » de « connaissance » de l’Europe à la Renaissance.  L’artiste est alors un penseur « renaissant » complet qui devient un  savant, écrit ou utilise des traités théoriques, connaît ou réécrit les  règles de son art, s’attache à l’étude du corps humain, et magnifie la «  nature humaine » en ses dimensions physique, intellectuelle, mentale et  spirituelle.
Les gravures de Dürer sont des miroirs « réfléchissant »  les tracés lumineux de la pensée, croisant allègrement leurs dimensions  sensibles et symboliques pour que jaillissent l’imprévu et  l’incommensurable « en regard » des pensées rationnelles. Tout est  symbole auprès de Dürer et rien dans la vie n’est dépourvu de raison  d’être dès que la conscience plonge dans l’intériorité de l’âme et  jaillit « au-delà » comme l’« esprit mordant » de la gravure «  MELENCOLIA§I ».
« Passeport pour l’invisible ! » pourrait être le  titre de ce livre conduisant pas à pas le lecteur aux extrêmes limites  du monde sensible et aux prémisses d’un univers insensible et pourtant  déjà là, ici et maintenant, riche de promesses pour les chercheurs  sincères, chevaliers et chevalières de l’esprit.

Dürer fascine ! Chaque trait de son stylet vibre de sens, chaque point  de ses œuvres captive le regard et le transporte au-delà de ce qu’il  perçoit, dans un univers où tout se raconte et se tait, se découvre et  se masque, où la lumière et l’ombre sont « en regard » l’une de l’autre,  invitant l’œil à se projeter « entre elles » pour voir ! Avec Dürer, la  beauté fait œuvre de connaissance. Voir est un art qui « se cultive »  et saisit l’œil par la forme et le sens, et pour peu qu’il se pose un  temps en un point, la forme devient symbole et le sens idée, le « voyant  » pense et le penseur voit.
Au-delà de sa maîtrise technique en  dessin, peinture, gravure, architecture, sculpture, ingénierie, Dürer  éclaire son travail de ses connaissances en alchimie, art du Trait et  philosophie, domaines régulièrement écartés des disciplines artistiques  et métiers artisanaux de nos jours, et pourtant « circulant » entre les  grands « foyers » de « connaissance » de l’Europe à la Renaissance.  L’artiste est alors un penseur « renaissant » complet qui devient un  savant, écrit ou utilise des traités théoriques, connaît ou réécrit les  règles de son art, s’attache à l’étude du corps humain, et magnifie la «  nature humaine » en ses dimensions physique, intellectuelle, mentale et  spirituelle.
Les gravures de Dürer sont des miroirs « réfléchissant »  les tracés lumineux de la pensée, croisant allègrement leurs dimensions  sensibles et symboliques pour que jaillissent l’imprévu et  l’incommensurable « en regard » des pensées rationnelles. Tout est  symbole auprès de Dürer et rien dans la vie n’est dépourvu de raison  d’être dès que la conscience plonge dans l’intériorité de l’âme et  jaillit « au-delà » comme l’« esprit mordant » de la gravure «  MELENCOLIA§I ».
« Passeport pour l’invisible ! » pourrait être le  titre de ce livre conduisant pas à pas le lecteur aux extrêmes limites  du monde sensible et aux prémisses d’un univers insensible et pourtant  déjà là, ici et maintenant, riche de promesses pour les chercheurs  sincères, chevaliers et chevalières de l’esprit.
