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Comptes-rendus de Livres

Auteur : GUENON René
Editeur : Omnia Veritas
Nombre de pages : 552
Date de parution : 01/01/2018
Forme : Livre ISBN : 9781912452071
OMNIA15

NEUF habituellement en stock
Prix : 25.00€

Le titre de cet ouvrage nous avait tout d’abord favorablement impressionné, parce qu’il contenait le mot de « transmigration » et non celui de « réincarnation », et aussi parce qu’il faisait supposer que les conceptions modernes avaient été entièrement laissées de côté. Malheureusement, nous n’avons pas tardé à nous apercevoir que la question était étudiée en réalité, non point « dans les Livres sacrés de l’Inde ancienne », mais tout simplement dans les interprétations qu’en ont données les orientalistes, ce qui est entièrement différent. De plus, peut-être à cause de l’insuffisance du mot « âme », qui peut désigner à peu près indifféremment tout ce qui n’est pas « corps », c’est-à-dire des choses aussi diverses que possible, l’auteur confond constamment la « transmigration », ou les changements d’états d’un être, avec la « métempsychose », qui n’est que le passage de certains éléments psychiques inférieurs d’un être à un autre, et aussi avec la « réincarnation » imaginée par les Occidentaux modernes, et qui serait le retour à un même état. Il est curieux de noter que ce terme de « réincarnation » ne s’est introduit dans les traductions de textes orientaux que depuis qu’il a été répandu par le spiritisme et le théosophisme ; et nous pouvons affirmer, que, s’il se trouve dans ces textes certaines expressions qui, prises à la lettre, semblent se prêter à une telle interprétation, elles n’ont qu’une valeur purement symbolique, tout comme celles qui, dans l’exposé des théories cycliques, représentent un enchaînement causal par l’image d’une succession temporelle.


Le titre de cet ouvrage nous avait tout d’abord favorablement impressionné, parce qu’il contenait le mot de « transmigration » et non celui de « réincarnation », et aussi parce qu’il faisait supposer que les conceptions modernes avaient été entièrement laissées de côté. Malheureusement, nous n’avons pas tardé à nous apercevoir que la question était étudiée en réalité, non point « dans les Livres sacrés de l’Inde ancienne », mais tout simplement dans les interprétations qu’en ont données les orientalistes, ce qui est entièrement différent. De plus, peut-être à cause de l’insuffisance du mot « âme », qui peut désigner à peu près indifféremment tout ce qui n’est pas « corps », c’est-à-dire des choses aussi diverses que possible, l’auteur confond constamment la « transmigration », ou les changements d’états d’un être, avec la « métempsychose », qui n’est que le passage de certains éléments psychiques inférieurs d’un être à un autre, et aussi avec la « réincarnation » imaginée par les Occidentaux modernes, et qui serait le retour à un même état. Il est curieux de noter que ce terme de « réincarnation » ne s’est introduit dans les traductions de textes orientaux que depuis qu’il a été répandu par le spiritisme et le théosophisme ; et nous pouvons affirmer, que, s’il se trouve dans ces textes certaines expressions qui, prises à la lettre, semblent se prêter à une telle interprétation, elles n’ont qu’une valeur purement symbolique, tout comme celles qui, dans l’exposé des théories cycliques, représentent un enchaînement causal par l’image d’une succession temporelle.