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BENOIST Alain de Décroissance ou toujours plus ? Penser l´écologie jusqu´au bout Librairie Eklectic

Décroissance ou toujours plus ? Penser l´écologie jusqu´au bout

Auteur : BENOIST Alain de
Editeur : PGDR (pierre-guillaume de roux)
Nombre de pages : 220
Date de parution : 05/04/2018
Forme : Livre ISBN : 9782363712370
PGDR08

NEUF habituellement en stock
Prix : 23.90€

Une croissance matérielle infinie est-elle possible dans un monde fi ni ? La réponse devrait être évidente. Aux dérèglements climatiques et à la dégradation de l´environnement sous l´effet des pollutions de toutes sortes s´ajoute en effet l´épuisement des ressources naturelles qui, contrairement à ce que l´on a cru trop longtemps, ne sont ni gratuites ni inépuisables. En un siècle, l´homme a déjà consommé des stocks que la nature avait mis 300 millions d´années à constituer. Et l´on sait que si tous les habitants du globe consommaient autant que les Occidentaux, il faudrait quatre ou cinq planètes supplémentaires pour couvrir nos besoins en matières premières. Pourtant, les hommes politiques et la plupart des décideurs continuent à ne jurer que par la « croissance » et le « développement », alors même qu´ils se disent désireux de « relever les défis de l´écologie ». Cette attitude leur est dictée par l´idéologie du progrès et la conviction que l´économie est en dernière instance ce qui détermine la vie des peuples. Spontanément, ils croient que l´illimitation est naturelle : les désirs de l´homme sont illimités, la croissance doit être illimitée. Cette croyance s´exprime dans un mot d´ordre : toujours plus ! Comme si plus était toujours synonyme de mieux ! Les partisans de la décroissance savent que le « développement durable » (la « croissance verte ») et les énergies renouvelables ne peuvent au mieux que repousser les échéances, car on ne peut à la fois préserver les équilibres naturels et continuer d´adhérer à la logique du profit. On ne peut à la fois déplorer les effets et chérir les causes. Une rupture est nécessaire. Rupture avec la démesure, que les Grecs appelaient hybris. Rupture par rapport à l´omniprésence des valeurs marchandes. Rupture aussi dans notre rapport à la nature, qui n´est pas un objet appropriable ou un simple décor de notre existence, mais l´une des conditions systémiques de la vie.

Alain de Benoist, écrivain et philosophe, est spécialiste de philosophie politique et d´histoire des idées. Auteur d´une centaine de livres et de plusieurs milliers d´articles, il a déjà publié, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, Les Démons du Bien (2013), Le Traité transatlantique et autres menaces (2015), Au-delà des droits de l´homme. Pour défendre les libertés (2016), Le moment populiste. Droite-gauche, c´est fIni ! (2017).

 


Une croissance matérielle infinie est-elle possible dans un monde fi ni ? La réponse devrait être évidente. Aux dérèglements climatiques et à la dégradation de l´environnement sous l´effet des pollutions de toutes sortes s´ajoute en effet l´épuisement des ressources naturelles qui, contrairement à ce que l´on a cru trop longtemps, ne sont ni gratuites ni inépuisables. En un siècle, l´homme a déjà consommé des stocks que la nature avait mis 300 millions d´années à constituer. Et l´on sait que si tous les habitants du globe consommaient autant que les Occidentaux, il faudrait quatre ou cinq planètes supplémentaires pour couvrir nos besoins en matières premières. Pourtant, les hommes politiques et la plupart des décideurs continuent à ne jurer que par la « croissance » et le « développement », alors même qu´ils se disent désireux de « relever les défis de l´écologie ». Cette attitude leur est dictée par l´idéologie du progrès et la conviction que l´économie est en dernière instance ce qui détermine la vie des peuples. Spontanément, ils croient que l´illimitation est naturelle : les désirs de l´homme sont illimités, la croissance doit être illimitée. Cette croyance s´exprime dans un mot d´ordre : toujours plus ! Comme si plus était toujours synonyme de mieux ! Les partisans de la décroissance savent que le « développement durable » (la « croissance verte ») et les énergies renouvelables ne peuvent au mieux que repousser les échéances, car on ne peut à la fois préserver les équilibres naturels et continuer d´adhérer à la logique du profit. On ne peut à la fois déplorer les effets et chérir les causes. Une rupture est nécessaire. Rupture avec la démesure, que les Grecs appelaient hybris. Rupture par rapport à l´omniprésence des valeurs marchandes. Rupture aussi dans notre rapport à la nature, qui n´est pas un objet appropriable ou un simple décor de notre existence, mais l´une des conditions systémiques de la vie.

Alain de Benoist, écrivain et philosophe, est spécialiste de philosophie politique et d´histoire des idées. Auteur d´une centaine de livres et de plusieurs milliers d´articles, il a déjà publié, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, Les Démons du Bien (2013), Le Traité transatlantique et autres menaces (2015), Au-delà des droits de l´homme. Pour défendre les libertés (2016), Le moment populiste. Droite-gauche, c´est fIni ! (2017).