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BOEHME Jacob De la vie au delà des sens - traduction de Gérard Pfister Librairie Eklectic

De la vie au delà des sens - traduction de Gérard Pfister

Auteur : BOEHME Jacob
Editeur : ARFUYEN         collection : Ivoire
Nombre de pages : 102
Date de parution : 05/04/2013 (1ére édition 1997)
Forme : Livre ISBN : 9782845901858
ARFUY08

NEUF habituellement en stock
Prix : 11.00€

 Voici 15 ans que les Éditions Arfuyen ont publié pour la première fois le livre de Jakob Boehme De la vie au-delà des sens (collection Ivoire, 1997). Depuis longtemps épuisé, il est ici republié, dans une traduction largement revue, sous la couverture des Carnets spirituels. Cette nouvelle édition de De la vie au-delà des sens permet de découvrir dans une lumière nouvelle un texte d’authentique et forte spiritualité.
     Les éditions Arfuyen se sont attachées depuis de longues années à faire apparaître la profonde tradition spirituelle qui relie un Proclus et un Pseudo-Denys aux grandes figures de la mystique rhénane, puis, en Espagne aux réformateurs du Carmel, en France aux plus grands noms de l’École française de spiritualité et en Allemagne à Jakob Boehme ou Angelus Silesius.
     On connaît la filiation entre Eckhart et Silesius. On sait moins le lien étroit entre Böhme et Silesius. Ce dernier l’affirme pourtant lui-même on ne peut plus clairement : « Il est vrai, oui, écrit Silesius, que j´ai lu nombre de textes de Jakob Böhme (on trouve en Hollande, en effet, bien des choses) et j´en remercie Dieu. Car c´est grâce à ces textes que j´ai découvert la vérité. » Bien des liens unissent les destins de Jakob Böhme et de Silesius. Boehme meurt en 1624, l’année même de la naissance de Silesius. Il a passé toute sa vie à Görlitz, à la frontière même de cette Basse-Silésie où l´auteur de L’errant chérubinique verra le jour. Un homme fait le lien entre eux : Abraham von Franckenberg, confident et biographe de Boehme, qui sera aussi l´un des plus proches compagnons de Silesius. C´est à Silesius que Franckenberg lèguera à sa mort, en 1652, l´essentiel de sa bibliothèque, en première place de laquelle figurent les ouvrages de Tauler, continuateur d’Eckhart.
     Jakob Boehme s’est toujours défendu d’avoir voulu faire œuvre d’écrivain et de penseur : « J’écris pour moi-même, note-t-il en 1621, et ne cours après personne. Je ne vends mes livres dans aucune boutique de libraire. S’il n’y avait eu des gens pieux qui m’ont sollicité instamment et dans un propos tout à fait chrétien, je n’aurais jamais rien donné à personne. » Et l’année suivante, dans une lettre : « Étant donné que je suis un homme simple, peu au courant des hautes connaissances et de ce qui s’enseigne dans les académies, je ne me suis jamais exercé à devenir un grand maître et à saisir, par mon intelligence, de grands secrets. Bien au contraire, mon occupation a été, extérieurement, un simple travail manuel qui m’a permis pendant longtemps de gagner ma vie honnêtement. À côté de cela, mon exercice intérieur est entré, avec un désir très puissant, dans l’aspiration de mon héritage d’homme. » 
     Durant les quelques années qui précèdent sa mort, Böhme produit une œuvre considérable, dont seul un livre sera publié de son vivant, Le Chemin vers le Christ : « Toute réflexion et toute recherche sur la volonté de Dieu, écrit-il, est une chose vaine sans transformation de l’esprit. C’est de la mort du Christ que doit surgir une volonté entièrement nouvelle. Et comme cette volonté doit être engendrée par l’entrée du Christ dans l’humanité, elle doit surgir aussi de sa résurrection. »
     Le texte ici publié est le troisième des opuscules qui constitue Le Chemin vers le Christ. Rédigé par Boehme en 1622, ce texte est un dialogue entre un maître et son disciple sur la voie que doit suivre l´homme pour réaliser sa vocation divine. Sous forme de questions-réponses précises et serrées, il livre ainsi d´une manière très vivante et accessible l´essentiel de la spiritualité de Jakob Böhme.
     La traduction ici présentée s´efforce de rendre la pensée du grand mystique dans toute sa force profondément vécue et avec le maximum de simplicité, tel que le souhaitait le cordonnier de Görlitz. Il livre ainsi d´une manière très vivante l´essentiel de la spiritualité de Jakob Boehme, l´un des plus grands mystiques d´Occident, profondément chrétien de cœur et d´intelligence, mais aussi l´un de ceux dont la démarche évoque le plus les spiritualités orientales, soufisme ou bouddhisme.


 Voici 15 ans que les Éditions Arfuyen ont publié pour la première fois le livre de Jakob Boehme De la vie au-delà des sens (collection Ivoire, 1997). Depuis longtemps épuisé, il est ici republié, dans une traduction largement revue, sous la couverture des Carnets spirituels. Cette nouvelle édition de De la vie au-delà des sens permet de découvrir dans une lumière nouvelle un texte d’authentique et forte spiritualité.
     Les éditions Arfuyen se sont attachées depuis de longues années à faire apparaître la profonde tradition spirituelle qui relie un Proclus et un Pseudo-Denys aux grandes figures de la mystique rhénane, puis, en Espagne aux réformateurs du Carmel, en France aux plus grands noms de l’École française de spiritualité et en Allemagne à Jakob Boehme ou Angelus Silesius.
     On connaît la filiation entre Eckhart et Silesius. On sait moins le lien étroit entre Böhme et Silesius. Ce dernier l’affirme pourtant lui-même on ne peut plus clairement : « Il est vrai, oui, écrit Silesius, que j´ai lu nombre de textes de Jakob Böhme (on trouve en Hollande, en effet, bien des choses) et j´en remercie Dieu. Car c´est grâce à ces textes que j´ai découvert la vérité. » Bien des liens unissent les destins de Jakob Böhme et de Silesius. Boehme meurt en 1624, l’année même de la naissance de Silesius. Il a passé toute sa vie à Görlitz, à la frontière même de cette Basse-Silésie où l´auteur de L’errant chérubinique verra le jour. Un homme fait le lien entre eux : Abraham von Franckenberg, confident et biographe de Boehme, qui sera aussi l´un des plus proches compagnons de Silesius. C´est à Silesius que Franckenberg lèguera à sa mort, en 1652, l´essentiel de sa bibliothèque, en première place de laquelle figurent les ouvrages de Tauler, continuateur d’Eckhart.
     Jakob Boehme s’est toujours défendu d’avoir voulu faire œuvre d’écrivain et de penseur : « J’écris pour moi-même, note-t-il en 1621, et ne cours après personne. Je ne vends mes livres dans aucune boutique de libraire. S’il n’y avait eu des gens pieux qui m’ont sollicité instamment et dans un propos tout à fait chrétien, je n’aurais jamais rien donné à personne. » Et l’année suivante, dans une lettre : « Étant donné que je suis un homme simple, peu au courant des hautes connaissances et de ce qui s’enseigne dans les académies, je ne me suis jamais exercé à devenir un grand maître et à saisir, par mon intelligence, de grands secrets. Bien au contraire, mon occupation a été, extérieurement, un simple travail manuel qui m’a permis pendant longtemps de gagner ma vie honnêtement. À côté de cela, mon exercice intérieur est entré, avec un désir très puissant, dans l’aspiration de mon héritage d’homme. » 
     Durant les quelques années qui précèdent sa mort, Böhme produit une œuvre considérable, dont seul un livre sera publié de son vivant, Le Chemin vers le Christ : « Toute réflexion et toute recherche sur la volonté de Dieu, écrit-il, est une chose vaine sans transformation de l’esprit. C’est de la mort du Christ que doit surgir une volonté entièrement nouvelle. Et comme cette volonté doit être engendrée par l’entrée du Christ dans l’humanité, elle doit surgir aussi de sa résurrection. »
     Le texte ici publié est le troisième des opuscules qui constitue Le Chemin vers le Christ. Rédigé par Boehme en 1622, ce texte est un dialogue entre un maître et son disciple sur la voie que doit suivre l´homme pour réaliser sa vocation divine. Sous forme de questions-réponses précises et serrées, il livre ainsi d´une manière très vivante et accessible l´essentiel de la spiritualité de Jakob Böhme.
     La traduction ici présentée s´efforce de rendre la pensée du grand mystique dans toute sa force profondément vécue et avec le maximum de simplicité, tel que le souhaitait le cordonnier de Görlitz. Il livre ainsi d´une manière très vivante l´essentiel de la spiritualité de Jakob Boehme, l´un des plus grands mystiques d´Occident, profondément chrétien de cœur et d´intelligence, mais aussi l´un de ceux dont la démarche évoque le plus les spiritualités orientales, soufisme ou bouddhisme.