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DAGOGNET François Corps (Le) Librairie Eklectic

Corps (Le)

Auteur : DAGOGNET François
Editeur : PUF         collection : QUADRIGE
Nombre de pages : 0
Date de parution : 26/11/2008
Forme : Livre ISBN : 9782130571162
PUF672

NEUF habituellement en stock
Prix : 15.00€

"Pourquoi intervenir dans le débat sur sa nature et les problèmes qu´elle soulève ? D´abord la philosophie l´a longtemps délaissé ou abaissé.
La pensée religieuse, sans doute mal comprise, lui a prêté son concours : le corps, source de plaisir, et de péché, y était tenu alors en suspicion. Le philosophe lui a toujours opposé l´esprit. Il lui préfère ""les états de conscience"". Pour lui, il lui semble plus aisé de se connaître (l´ego) que le corps. Il ne rompt pas facilement avec le mentalisme. Il abandonne volontiers le corps aux anthropologues, aux ethnologues voire aux médecins, ou pis encore, mais afin de le diminuer un peu plus, aux anatomistes (l´aspect cadavérique).
La société contemporaine à la fois protège et exploite le corps. Jusqu´à quel point ces interventions ""technologiques"" sont-elles acceptables ? Comment éviter l´éclatement entre le corps subjectif et le corps objectif ? Le philosophe se doit de revenir sur le corps ""condition nécessaire de l´action"".
*******
François Dagognet, philosophe et médecin, est professeur à l´université de Paris I et a été directeur de l´Institut d´histoire et de philosophie des sciences et des techniques de l´université de Paris I."


"Pourquoi intervenir dans le débat sur sa nature et les problèmes qu´elle soulève ? D´abord la philosophie l´a longtemps délaissé ou abaissé.
La pensée religieuse, sans doute mal comprise, lui a prêté son concours : le corps, source de plaisir, et de péché, y était tenu alors en suspicion. Le philosophe lui a toujours opposé l´esprit. Il lui préfère ""les états de conscience"". Pour lui, il lui semble plus aisé de se connaître (l´ego) que le corps. Il ne rompt pas facilement avec le mentalisme. Il abandonne volontiers le corps aux anthropologues, aux ethnologues voire aux médecins, ou pis encore, mais afin de le diminuer un peu plus, aux anatomistes (l´aspect cadavérique).
La société contemporaine à la fois protège et exploite le corps. Jusqu´à quel point ces interventions ""technologiques"" sont-elles acceptables ? Comment éviter l´éclatement entre le corps subjectif et le corps objectif ? Le philosophe se doit de revenir sur le corps ""condition nécessaire de l´action"".
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François Dagognet, philosophe et médecin, est professeur à l´université de Paris I et a été directeur de l´Institut d´histoire et de philosophie des sciences et des techniques de l´université de Paris I."