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ISSA Kobayashi En village de miséreux. Choix de poèmes, traduit du japonais, présenté et annoté par Jean Cholley. Librairie Eklectic

En village de miséreux. Choix de poèmes, traduit du japonais, présenté et annoté par Jean Cholley.

Auteur : ISSA Kobayashi
Editeur : GALLIMARD         collection : CONNAISSANCE DE L´ORIENT
Nombre de pages : 264
Date de parution : 14/05/1996
Forme : Livre ISBN : 9782070745050
NRF694

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 20.90€

Le haiku japonais - seul digne de ce nom - attire l´intérêt d´un nombre croissant de lecteurs. Après Matsuo Bashō et Yosa Buson, voici sa troisième et dernière période avec Issa, au début du XIXesiècle. Jusque-là représentant d´un raffinement éthéré, sans rien perdre de son élégance, il étend d´un coup son registre à tous les aspects de la vie qui en avaient été rejetés, voire censurés. Quelle que soit sa disposition, à tout moment le lecteur peut être assuré de trouver un poème où il se reconnaîtra dans l´œuvre d´un homme qui a tout connu de l´existence et, surtout, ses plus grandes peines. Car Issa rompt délibérément avec la convention du genre qui interdisait au poète d´intervenir par trop dans sa composition : larmes et rires, désespoirs et fugitifs plaisirs, colères contre les abus de l´autorité, mépris amusé des prétendus grands, réjouissantes sollicitudes envers les animaux de tous genres, y compris les plus détestés par le commun, la liste est inépuisable. Et, présent à chaque page, l´humour, avec une robuste verdeur sans détours.
Issa demeure aussi profondément japonais que les deux maîtres après lesquels il a donné au haiku ses dernières lettres de noblesse littéraire ; mais, bien plus encore, il est probablement le seul poète japonais de l´humanité tout entière.


Le haiku japonais - seul digne de ce nom - attire l´intérêt d´un nombre croissant de lecteurs. Après Matsuo Bashō et Yosa Buson, voici sa troisième et dernière période avec Issa, au début du XIXesiècle. Jusque-là représentant d´un raffinement éthéré, sans rien perdre de son élégance, il étend d´un coup son registre à tous les aspects de la vie qui en avaient été rejetés, voire censurés. Quelle que soit sa disposition, à tout moment le lecteur peut être assuré de trouver un poème où il se reconnaîtra dans l´œuvre d´un homme qui a tout connu de l´existence et, surtout, ses plus grandes peines. Car Issa rompt délibérément avec la convention du genre qui interdisait au poète d´intervenir par trop dans sa composition : larmes et rires, désespoirs et fugitifs plaisirs, colères contre les abus de l´autorité, mépris amusé des prétendus grands, réjouissantes sollicitudes envers les animaux de tous genres, y compris les plus détestés par le commun, la liste est inépuisable. Et, présent à chaque page, l´humour, avec une robuste verdeur sans détours.
Issa demeure aussi profondément japonais que les deux maîtres après lesquels il a donné au haiku ses dernières lettres de noblesse littéraire ; mais, bien plus encore, il est probablement le seul poète japonais de l´humanité tout entière.