
« Comment un savoir peut-il convaincre ? Comment des connaissances obtiennent-elles validité ? Ces questions ne font pas l´objet des sciences particulières car celles-ci ont à faire avec le savoir, pour autant que c´est un savoir des objets, sans se préoccuper elles-mêmes des fondements de celui-ci. Comme aucune des sciences particulières ne peut par ses propres moyens éclaircir ces fondements, il faut donc établir pour ceux-ci une science qui leur soit dédiée, une science qui traitera des fondements de la conviction. Nous pouvons considérer un tel enseignement comme une science du savoir lui-même ou bien avec J. G. Fichte ( 1762-1814 ) comme la théorie de la science. »
Pour Rudolf Steiner ( 1861-1925 ) il n´existe pas de vision de l´homme et du monde qui puisse exister par elle-même, de façon ‘absolue´, détachée des personnes humaines. Toute vision est toujours une individualisation, une vision individuelle, dont certains éléments peuvent être partagés avec les visions individuelles d´autres personnes. Une vision qui revendiquerait une validité impersonnelle serait de l´ordre d´un dogme détaché du réel et de la vie. Le fragment présenté ici montre que, dès sa jeunesse, l´auteur s´est soucié de ce double enjeu : éclaircir les fondements des processus de connaissance pour mieux se relier aux phénomènes naturels et spirituels de la vie

« Comment un savoir peut-il convaincre ? Comment des connaissances obtiennent-elles validité ? Ces questions ne font pas l´objet des sciences particulières car celles-ci ont à faire avec le savoir, pour autant que c´est un savoir des objets, sans se préoccuper elles-mêmes des fondements de celui-ci. Comme aucune des sciences particulières ne peut par ses propres moyens éclaircir ces fondements, il faut donc établir pour ceux-ci une science qui leur soit dédiée, une science qui traitera des fondements de la conviction. Nous pouvons considérer un tel enseignement comme une science du savoir lui-même ou bien avec J. G. Fichte ( 1762-1814 ) comme la théorie de la science. »
Pour Rudolf Steiner ( 1861-1925 ) il n´existe pas de vision de l´homme et du monde qui puisse exister par elle-même, de façon ‘absolue´, détachée des personnes humaines. Toute vision est toujours une individualisation, une vision individuelle, dont certains éléments peuvent être partagés avec les visions individuelles d´autres personnes. Une vision qui revendiquerait une validité impersonnelle serait de l´ordre d´un dogme détaché du réel et de la vie. Le fragment présenté ici montre que, dès sa jeunesse, l´auteur s´est soucié de ce double enjeu : éclaircir les fondements des processus de connaissance pour mieux se relier aux phénomènes naturels et spirituels de la vie
