
 
		Préface de Jacques Le Goff
C’est au xiie siècle, sous l’abbatiat de Suger, que la fleur de  lis et l’oriflamme se virent associées à la monarchie française et qu’on  leur attribua, à l’aide d’écrits et de légendes, des origines  chrétiennes et une histoire. Mais par quel mystère ces signes se  sont-ils si soudainement imposés ? Et de quoi étaient-ils réellement  porteurs ?
Dès avant la conquête romaine, ces deux emblèmes étaient  en fait considérés en Gaule comme les garants de la protection divine.  Symbole du Soleil levant et précurseur de la fleur de lis, le «  croissant » conférait la souveraineté. L’oriflamme, qui représentait la  Parole divine, assurait, quant à elle, la victoire. À partir de sources  nouvelles, examinées sous un angle original, l’auteur révèle les  surprenantes péripéties de ses symboles royaux et leur signification.

Préface de Jacques Le Goff
C’est au xiie siècle, sous l’abbatiat de Suger, que la fleur de  lis et l’oriflamme se virent associées à la monarchie française et qu’on  leur attribua, à l’aide d’écrits et de légendes, des origines  chrétiennes et une histoire. Mais par quel mystère ces signes se  sont-ils si soudainement imposés ? Et de quoi étaient-ils réellement  porteurs ?
Dès avant la conquête romaine, ces deux emblèmes étaient  en fait considérés en Gaule comme les garants de la protection divine.  Symbole du Soleil levant et précurseur de la fleur de lis, le «  croissant » conférait la souveraineté. L’oriflamme, qui représentait la  Parole divine, assurait, quant à elle, la victoire. À partir de sources  nouvelles, examinées sous un angle original, l’auteur révèle les  surprenantes péripéties de ses symboles royaux et leur signification.
