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DEFORGE Bernard Festival des cadavres (Le). Morts et mises à mort dans la tragédie grecque Librairie Eklectic

Festival des cadavres (Le). Morts et mises à mort dans la tragédie grecque

Auteur : DEFORGE Bernard
Editeur : BELLES LETTRES         collection : Vérité des mythes
Nombre de pages : 146
Date de parution : 01/03/2004 (1ére édition 1977)
Forme : Livre ISBN : 2251324240
BL145

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 16.00€

"L’objet de ce livre est de mettre en évidence, en partant des textes tragiques eux-mêmes, que la tragédie grecque est le champ clos où est représenté, le passage scandaleux qui définit l´humanité : la mort, et qu´à travers sa représentation se perpétue le sacrifice humain, offrande rituelle devenue offrande-spectacle aux dieux et à l´ordre cosmique.
La tragédie est un rituel de mise à mort et son point culminant est la présentation du cadavre. L´ouvrage démontre que les auteurs tragiques ont mené de constantes recherches pour conduire au plus près la mort sur la scène : récits atroces, prémonitions.
Amoncellement hallucinant de cadavres et d´horreur, la tragédie grecque n´a pas été trahie par Sénèque, comme elle n´est pas trahie non plus par le cinéma d´aujourd´hui : le meurtre des enfants et de l´épouse d´Heraclès par Heraclès au palais de Thèbes n´a rien à envier à la chasse aux enfants et à leur meurtre dans un appartement américain, séquence du film de Luc Besson, Léon.
C’est alors ce qu’il est convenu d’appeler ""le suicide acrobatique"" d’Ajax, dont témoigne l’iconographie, et en particulier l’iconographie étrusque. Cet acharnement de mort, suivi du suicide acrobatique, est du domaine du tératôdés, du ""monstrueux"", du ""fantastique"" dont parle Aristote, le considérant comme a priori étranger à la scène tragique ; ce type de séquence y est en tout cas, on en conviendra, inreprésentable.
Bernard Deforge est professeur de langue et littérature grecques à l´Université de Caen. Il dirige la revue Kentron."


"L’objet de ce livre est de mettre en évidence, en partant des textes tragiques eux-mêmes, que la tragédie grecque est le champ clos où est représenté, le passage scandaleux qui définit l´humanité : la mort, et qu´à travers sa représentation se perpétue le sacrifice humain, offrande rituelle devenue offrande-spectacle aux dieux et à l´ordre cosmique.
La tragédie est un rituel de mise à mort et son point culminant est la présentation du cadavre. L´ouvrage démontre que les auteurs tragiques ont mené de constantes recherches pour conduire au plus près la mort sur la scène : récits atroces, prémonitions.
Amoncellement hallucinant de cadavres et d´horreur, la tragédie grecque n´a pas été trahie par Sénèque, comme elle n´est pas trahie non plus par le cinéma d´aujourd´hui : le meurtre des enfants et de l´épouse d´Heraclès par Heraclès au palais de Thèbes n´a rien à envier à la chasse aux enfants et à leur meurtre dans un appartement américain, séquence du film de Luc Besson, Léon.
C’est alors ce qu’il est convenu d’appeler ""le suicide acrobatique"" d’Ajax, dont témoigne l’iconographie, et en particulier l’iconographie étrusque. Cet acharnement de mort, suivi du suicide acrobatique, est du domaine du tératôdés, du ""monstrueux"", du ""fantastique"" dont parle Aristote, le considérant comme a priori étranger à la scène tragique ; ce type de séquence y est en tout cas, on en conviendra, inreprésentable.
Bernard Deforge est professeur de langue et littérature grecques à l´Université de Caen. Il dirige la revue Kentron."