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CACCAMO Joseph Sources de l´art roman. L´église romane, lieu initiatique. TOME II Librairie Eklectic

Sources de l´art roman. L´église romane, lieu initiatique. TOME II

Auteur : CACCAMO Joseph
Editeur : 7 écrit
Nombre de pages : 390
Date de parution : 26/01/2016
Forme : Livre ISBN : 9782368499184
7ECRIT02

EPUISE

L’art roman est avant tout un enseignement, qui, comme chez Platon et Aristote, se fait à deux niveaux : au niveau ésotérique, pour les disciples, et au niveau exotérique, pour le public extérieur. Victimes des anathèmes politico-religieux contre tout ce qui ne relevait pas de la foi et des dogmes officiels, nous l’avons trop souvent enfermé dans le carcan de l’enseignement de l’orthodoxie des Pères de l’Église ou des schémas classiques de notre culture gréco-latine. En fait, un foisonnement si prodigieux ne pouvait se concevoir sans qu’il ne fût l’effet d’un besoin impérieux et désespéré de nous dire autre chose… une autre chose qui ne pouvait se montrer autrement qu’à travers des codes ou des messages cachés. Ceci parce que, délaissant la plupart du temps l’héritage gréco-latin, l’art roman plonge, en fait, une bonne partie de ses racines dans une ou des cultures parallèles au christianisme officiel, ainsi que dans l’héritage des rites initiatiques égyptiens, des traditions anciennes de la cabale et de celles, contemporaines, de la religion et de la culture celtes.

Si nous voulons cesser d’être de simples touristes devant ces merveilles qui continuent à garder leur mystère, il nous faut humblement abandonner nos clichés et schémas intellectuels habituels et entrer, comme tout pèlerin, par la porte du nord, pour éprouver la voie du cheminement vers la lumière, celle qui nous mènera à un véritable et indispensable retournement. C’est ce même retournement qui nous permettra d’aller revisiter nos mythes fondateurs, non pas pour les récuser, mais pour leur donner le sens qu’ils ont toujours eu sur le plan théologique, philosophique ou simplement humain.


L’art roman est avant tout un enseignement, qui, comme chez Platon et Aristote, se fait à deux niveaux : au niveau ésotérique, pour les disciples, et au niveau exotérique, pour le public extérieur. Victimes des anathèmes politico-religieux contre tout ce qui ne relevait pas de la foi et des dogmes officiels, nous l’avons trop souvent enfermé dans le carcan de l’enseignement de l’orthodoxie des Pères de l’Église ou des schémas classiques de notre culture gréco-latine. En fait, un foisonnement si prodigieux ne pouvait se concevoir sans qu’il ne fût l’effet d’un besoin impérieux et désespéré de nous dire autre chose… une autre chose qui ne pouvait se montrer autrement qu’à travers des codes ou des messages cachés. Ceci parce que, délaissant la plupart du temps l’héritage gréco-latin, l’art roman plonge, en fait, une bonne partie de ses racines dans une ou des cultures parallèles au christianisme officiel, ainsi que dans l’héritage des rites initiatiques égyptiens, des traditions anciennes de la cabale et de celles, contemporaines, de la religion et de la culture celtes.

Si nous voulons cesser d’être de simples touristes devant ces merveilles qui continuent à garder leur mystère, il nous faut humblement abandonner nos clichés et schémas intellectuels habituels et entrer, comme tout pèlerin, par la porte du nord, pour éprouver la voie du cheminement vers la lumière, celle qui nous mènera à un véritable et indispensable retournement. C’est ce même retournement qui nous permettra d’aller revisiter nos mythes fondateurs, non pas pour les récuser, mais pour leur donner le sens qu’ils ont toujours eu sur le plan théologique, philosophique ou simplement humain.