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- Le Livre d´images sans paroles (Mutus Liber) (fac-similé de l´édition de 1914) Librairie Eklectic

Le Livre d´images sans paroles (Mutus Liber) (fac-similé de l´édition de 1914)

Auteur : -
Editeur : TROIS R (Les)
Nombre de pages : 0
Date de parution : 01/06/2016
Forme : Livre Gd format ISBN :
TROISR06

EPUISE

Il y a bien longtemps, Jean-Jacques Mathé  (1) nous communiquait son exemplaire du Mutus Liber, dans la si belle édition donnée par Émile Nourry en 1914, et nous nous rappelons avoir regretté de ne pouvoir conserver cet ouvrage, tant il semblait servir la noble Alchimie sous différents aspects : son format généreux, la grande lisibilité de ses planches, la très érudite et très éclairante hypotypose de Magophon, « pseudonyme parlant, voilant à peine Pierre Dujols, le libraire-érudit… (2) »

Nous avons examiné avec attention les différents passages qu’Eugène Canseliet a consacrés dans ses ouvrages à Magophon ; passons sur les adjectifs élogieux, décernés à l’hypotypose, pour examiner sur la page de faux-titre du Mutus Liber, l’hommage rendu en 1920 par Magophon-Pierre Dujols à « son vieil et bon ami » Fulcanelli : « ... Je t’offre cette lecture pour nous élucidée  (3). »

Cette dédicace nous révèle deux amis unis dans la quête philosophale et nous montre la prudence d’Eugène Canseliet, écrivant six ans plus tôt, à propos de la « grande ressemblance dans les idées et dans le style qu’offre Pierre Dujols avec Fulcanelli », qu’« il n’est rien d’autre qui puisse nous faire penser que les deux hommes se soient très étroitement connus (4). »

Cette étude de Magophon – « véritable traité d’hermétisme  (5) » –, parue en 1914, constitue pour nous avec La Vie Minérale(1908), Le Mystère des Cathédrales (1926) et Les Demeures Philosophales (1930) un corpus homogène, aux caractéristiques d’écriture, de connaissances, d’idées et de philosophie propres  ; l’œuvre d’Eugène Canseliet l’étoffera tout au long de sa vie.

À plus d’un siècle de distance, nous sommes donc heureux de présenter le fac-similé du premier volume de ce corpus, qui palliera un peu l’extrême rareté des 285 exemplaires de l’édition de Nourry ; et nous espérons vivement que les amateurs de Philosophie Hermétique tireront satisfaction de cette publication, qu’ils pourront en étudier commodément et avec plaisir les belles images, sous l’éclairage de l’enseignement de Pierre Dujols, en y associant la très riche étude qu’Eugène Canseliet a dispensée dans son superbe ouvrage (2).

L’éditeur.

 


Il y a bien longtemps, Jean-Jacques Mathé  (1) nous communiquait son exemplaire du Mutus Liber, dans la si belle édition donnée par Émile Nourry en 1914, et nous nous rappelons avoir regretté de ne pouvoir conserver cet ouvrage, tant il semblait servir la noble Alchimie sous différents aspects : son format généreux, la grande lisibilité de ses planches, la très érudite et très éclairante hypotypose de Magophon, « pseudonyme parlant, voilant à peine Pierre Dujols, le libraire-érudit… (2) »

Nous avons examiné avec attention les différents passages qu’Eugène Canseliet a consacrés dans ses ouvrages à Magophon ; passons sur les adjectifs élogieux, décernés à l’hypotypose, pour examiner sur la page de faux-titre du Mutus Liber, l’hommage rendu en 1920 par Magophon-Pierre Dujols à « son vieil et bon ami » Fulcanelli : « ... Je t’offre cette lecture pour nous élucidée  (3). »

Cette dédicace nous révèle deux amis unis dans la quête philosophale et nous montre la prudence d’Eugène Canseliet, écrivant six ans plus tôt, à propos de la « grande ressemblance dans les idées et dans le style qu’offre Pierre Dujols avec Fulcanelli », qu’« il n’est rien d’autre qui puisse nous faire penser que les deux hommes se soient très étroitement connus (4). »

Cette étude de Magophon – « véritable traité d’hermétisme  (5) » –, parue en 1914, constitue pour nous avec La Vie Minérale(1908), Le Mystère des Cathédrales (1926) et Les Demeures Philosophales (1930) un corpus homogène, aux caractéristiques d’écriture, de connaissances, d’idées et de philosophie propres  ; l’œuvre d’Eugène Canseliet l’étoffera tout au long de sa vie.

À plus d’un siècle de distance, nous sommes donc heureux de présenter le fac-similé du premier volume de ce corpus, qui palliera un peu l’extrême rareté des 285 exemplaires de l’édition de Nourry ; et nous espérons vivement que les amateurs de Philosophie Hermétique tireront satisfaction de cette publication, qu’ils pourront en étudier commodément et avec plaisir les belles images, sous l’éclairage de l’enseignement de Pierre Dujols, en y associant la très riche étude qu’Eugène Canseliet a dispensée dans son superbe ouvrage (2).

L’éditeur.