
 
		Un volume de 15, 5 x 24 de 790 pages et 18  planches hors-texte, couverture illustrée. Cette seconde édition  reproduit à l’identique le texte de la première (Paris : Klincksieck,  1969) avec, en plus, un Avant-Propos de l’auteur Pour Cette Seconde  Édition, une Préface (par Jean-Marc Vivenza), et en annexe une édition  commentée de la correspondance échangée entre Eckartshausen et Sergueï  Ivanovitch Plechtcheev
 
Voici une seconde édition du premier – et  dernier, jusqu’à ce jour – ouvrage d’ensemble sur le Munichois Karl von  Eckartshausen (1752-1803), contemporain du Siècle des lumières et  représentant de l’Illuminisme chrétien. L’historien rencontre souvent ce  théosophe, alchimiste, arithmosophe, dont la personnalité était  demeurée dans l’ombre et dont l’œuvre (plus de cent titres) se situe aux  sources mêmes de la philosophie romantique. L’ouvrage repose non  seulement sur l’étude de textes imprimés, mais aussi sur celle de  nombreux documents (correspondances, notamment) jusqu’alors inédits.
 
La  première partie présente l’homme dans son époque et son milieu. Il y  est question, d’une part, de ses activités au sein de l’Académie de  Bavière et dans le contexte religieux, philosophique et littéraire du  XVIIIe siècle finissant ; d’autre part, de ses rapports avec diverses  sociétés initiatiques (à caractère ésotérique, mais aussi politique  comme celle des Illuminés de Bavière) ainsi qu’avec des personnages tels  que Conrad Schmid, Josef von Thun, Johann Heinrich Jung-Stilling,  Niklaus Anton Kirchberger, Louis de Divonne, Louis-Claude de  Saint-Martin, Ivan Lopouchine, Sergueï Ivanovitch Plechtcheev, etc.
 
La  seconde partie est consacrée à la pensée proprement dite  d’Eckartshausen, étudiée tant à travers ses écrits que dans le contexte  de courants ésotériques dont il se réclame (Kabbale chrétienne,  théosophie dans la mouvance de Jacob Böhme, ‘science’ des nombres…).  Dans cette perspective sont présentés des chapitres tels que :  L’analogie ; Les Esprits ; L’Adam primordial et sa chute ; La  Régénération de l’Homme et de la Nature ; Ésotérisme et Église  Intérieure ; Kantisme et théorie de la médiation ; Arithmosophie ;  Pneumatologie ; La notion de ‘Magique’; Palingénésie ; Alchimie ;  Magnétisme animal…
 
La dernière partie, intitulée Le Rayonnement  de l’œuvre, est consacrée à la réception d’Eckartshausen. En Allemagne,  d’abord : témoignages de Johann Gottfried Herder, Johann Caspar Lavater,  Johann Wolfgang Goethe, Johann Friedrich Schiller, Karl Heinrich  Jung-Stilling, Justinus Kerner, Novalis, etc. En France, il est présent  chez Senancour, Éliphas Lévi, Édouard Schuré, René Guénon, etc. Il a  exercé un certain rayonnement en Angleterre aussi (où Aleister Crowley  l’appelait « the divine philosopher »), mais surtout en Russie, sous  Alexandre 1er (le tsar lisait ses œuvres, que Mme de Krüdener commentait  pour lui). Antoine Faivre décrit le contexte ‘mystique’et maçonnique  dans lequel s’exerça son influence en ce pays, et relève maintes traces  qu’il a laissées dans les œuvres d’Alexandre Herzen, Nicolas Gogol, Ivan  Gontcharov, Léon Tolstoï, Nikolaï Lesskov.
 
Plusieurs appendices, et un index des noms propres, complètent l’ouvrage.

Un volume de 15, 5 x 24 de 790 pages et 18  planches hors-texte, couverture illustrée. Cette seconde édition  reproduit à l’identique le texte de la première (Paris : Klincksieck,  1969) avec, en plus, un Avant-Propos de l’auteur Pour Cette Seconde  Édition, une Préface (par Jean-Marc Vivenza), et en annexe une édition  commentée de la correspondance échangée entre Eckartshausen et Sergueï  Ivanovitch Plechtcheev
 
Voici une seconde édition du premier – et  dernier, jusqu’à ce jour – ouvrage d’ensemble sur le Munichois Karl von  Eckartshausen (1752-1803), contemporain du Siècle des lumières et  représentant de l’Illuminisme chrétien. L’historien rencontre souvent ce  théosophe, alchimiste, arithmosophe, dont la personnalité était  demeurée dans l’ombre et dont l’œuvre (plus de cent titres) se situe aux  sources mêmes de la philosophie romantique. L’ouvrage repose non  seulement sur l’étude de textes imprimés, mais aussi sur celle de  nombreux documents (correspondances, notamment) jusqu’alors inédits.
 
La  première partie présente l’homme dans son époque et son milieu. Il y  est question, d’une part, de ses activités au sein de l’Académie de  Bavière et dans le contexte religieux, philosophique et littéraire du  XVIIIe siècle finissant ; d’autre part, de ses rapports avec diverses  sociétés initiatiques (à caractère ésotérique, mais aussi politique  comme celle des Illuminés de Bavière) ainsi qu’avec des personnages tels  que Conrad Schmid, Josef von Thun, Johann Heinrich Jung-Stilling,  Niklaus Anton Kirchberger, Louis de Divonne, Louis-Claude de  Saint-Martin, Ivan Lopouchine, Sergueï Ivanovitch Plechtcheev, etc.
 
La  seconde partie est consacrée à la pensée proprement dite  d’Eckartshausen, étudiée tant à travers ses écrits que dans le contexte  de courants ésotériques dont il se réclame (Kabbale chrétienne,  théosophie dans la mouvance de Jacob Böhme, ‘science’ des nombres…).  Dans cette perspective sont présentés des chapitres tels que :  L’analogie ; Les Esprits ; L’Adam primordial et sa chute ; La  Régénération de l’Homme et de la Nature ; Ésotérisme et Église  Intérieure ; Kantisme et théorie de la médiation ; Arithmosophie ;  Pneumatologie ; La notion de ‘Magique’; Palingénésie ; Alchimie ;  Magnétisme animal…
 
La dernière partie, intitulée Le Rayonnement  de l’œuvre, est consacrée à la réception d’Eckartshausen. En Allemagne,  d’abord : témoignages de Johann Gottfried Herder, Johann Caspar Lavater,  Johann Wolfgang Goethe, Johann Friedrich Schiller, Karl Heinrich  Jung-Stilling, Justinus Kerner, Novalis, etc. En France, il est présent  chez Senancour, Éliphas Lévi, Édouard Schuré, René Guénon, etc. Il a  exercé un certain rayonnement en Angleterre aussi (où Aleister Crowley  l’appelait « the divine philosopher »), mais surtout en Russie, sous  Alexandre 1er (le tsar lisait ses œuvres, que Mme de Krüdener commentait  pour lui). Antoine Faivre décrit le contexte ‘mystique’et maçonnique  dans lequel s’exerça son influence en ce pays, et relève maintes traces  qu’il a laissées dans les œuvres d’Alexandre Herzen, Nicolas Gogol, Ivan  Gontcharov, Léon Tolstoï, Nikolaï Lesskov.
 
Plusieurs appendices, et un index des noms propres, complètent l’ouvrage.
