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GUENON René Regnabit Librairie Eklectic

Regnabit

Auteur : GUENON René
Editeur : Omnia Veritas
Nombre de pages : 217
Date de parution : 31/12/2017
Forme : Livre ISBN : 9781912452040
OMNIA21

NEUF habituellement en stock
Prix : 23.00€

En effet, le Saint Graal est la coupe qui contint le précieux sang du Christ, et qui le contint même deux fois, puisqu´elle servit d´abord à la Cène, et qu´ensuite Joseph d´Arimathie y recueillit le sang et l´eau qui s´échappaient de la blessure ouverte par la lance du centurion au flanc du Rédempteur. Cette coupe se substitue donc en quelque sorte au Cœur du Christ comme réceptacle de son sang, elle en prend pour ainsi dire la place et en devient comme un équivalent symbolique ; et n´est-il pas encore plus remarquable, dans ces conditions, que le vase ait été déjà anciennement un emblème du cœur ? D´ailleurs, la coupe, sous une forme ou sous une autre, joue, aussi bien que le cœur lui-même, un rôle fort important dans beaucoup de traditions antiques ; et sans doute en était-il ainsi notamment chez les Celtes, puisque c´est de ceux-ci qu´est venu ce qui constitua le fond même ou tout au moins la trame de la légende du Saint Graal. Il est regrettable qu´on ne puisse guère savoir avec précision quelle était la forme de cette tradition antérieurement au Christianisme, ainsi qu´il arrive du reste pour tout ce qui concerne les doctrines celtiques, pour lesquelles l´enseignement oral fut toujours l´unique mode de transmission usité ; mais il y a d´autre part assez de concordances pour qu´on puisse du moins être fixé sur le sens des principaux symboles qui y figuraient, et c´est là ce qu´il y a en somme de plus essentiel.


En effet, le Saint Graal est la coupe qui contint le précieux sang du Christ, et qui le contint même deux fois, puisqu´elle servit d´abord à la Cène, et qu´ensuite Joseph d´Arimathie y recueillit le sang et l´eau qui s´échappaient de la blessure ouverte par la lance du centurion au flanc du Rédempteur. Cette coupe se substitue donc en quelque sorte au Cœur du Christ comme réceptacle de son sang, elle en prend pour ainsi dire la place et en devient comme un équivalent symbolique ; et n´est-il pas encore plus remarquable, dans ces conditions, que le vase ait été déjà anciennement un emblème du cœur ? D´ailleurs, la coupe, sous une forme ou sous une autre, joue, aussi bien que le cœur lui-même, un rôle fort important dans beaucoup de traditions antiques ; et sans doute en était-il ainsi notamment chez les Celtes, puisque c´est de ceux-ci qu´est venu ce qui constitua le fond même ou tout au moins la trame de la légende du Saint Graal. Il est regrettable qu´on ne puisse guère savoir avec précision quelle était la forme de cette tradition antérieurement au Christianisme, ainsi qu´il arrive du reste pour tout ce qui concerne les doctrines celtiques, pour lesquelles l´enseignement oral fut toujours l´unique mode de transmission usité ; mais il y a d´autre part assez de concordances pour qu´on puisse du moins être fixé sur le sens des principaux symboles qui y figuraient, et c´est là ce qu´il y a en somme de plus essentiel.