
		Etre en vie est une chose, désirer vivre en est une autre. Le désir, l’éros, est puissance et moteur de vie. Il s’exprime dans la créativité, la fécondité, la rencontre amoureuse, la sexualité.  Il a pour fonction de rendre la vie vivante à condition qu’il soit  assumé dans cette perspective. Qui n’a pas été confronté à la nécessité  d’un juste rapport entre l’éros et notre liberté ? De cette justesse dépendent notre propre équilibre intérieur et notre avenir.
 L’éros, puissance de vie, peut fleurir dans l’amour,  comme plénitude de la relation, ou au contraire être facteur de violence  et de destruction. Le mal autant que les pulsions de mort ne  seraient-ils pas la conséquence du refoulement ou de la perversion de  cette puissance de vie ?
 L’éros est un feu qu’il convient d’apprivoiser pour ne  pas subir le retour de flamme. D’où l’importance de revisiter notre  relation à nous-mêmes, à l’autre, à la nature et au cosmos pour rendre  la vie vivante. Ces relations ayant été faussées, l’enjeu actuel est de  les réajuster sur un plan personnel puis collectif, pour construire un  vivre ensemble où chacun sera dans la possibilité de donner le meilleur de lui-même au service de tous.

Etre en vie est une chose, désirer vivre en est une autre. Le désir, l’éros, est puissance et moteur de vie. Il s’exprime dans la créativité, la fécondité, la rencontre amoureuse, la sexualité.  Il a pour fonction de rendre la vie vivante à condition qu’il soit  assumé dans cette perspective. Qui n’a pas été confronté à la nécessité  d’un juste rapport entre l’éros et notre liberté ? De cette justesse dépendent notre propre équilibre intérieur et notre avenir.
 L’éros, puissance de vie, peut fleurir dans l’amour,  comme plénitude de la relation, ou au contraire être facteur de violence  et de destruction. Le mal autant que les pulsions de mort ne  seraient-ils pas la conséquence du refoulement ou de la perversion de  cette puissance de vie ?
 L’éros est un feu qu’il convient d’apprivoiser pour ne  pas subir le retour de flamme. D’où l’importance de revisiter notre  relation à nous-mêmes, à l’autre, à la nature et au cosmos pour rendre  la vie vivante. Ces relations ayant été faussées, l’enjeu actuel est de  les réajuster sur un plan personnel puis collectif, pour construire un  vivre ensemble où chacun sera dans la possibilité de donner le meilleur de lui-même au service de tous.
