
 
		« Pourquoi n’entendons-nous pas la Chine ? Pourquoi ne semblons-nous pas  la voir ? Même lorsqu’elle se présente à notre regard, ce n’est pas  elle que nous contemplons, mais souvent une autre face de nous-mêmes.  Lointaine, elle demeure une figure de l’énigme. Mais pourquoi la Chine  serait-elle mystérieuse ? N’y a-t-il pas, somme toute, plus de distance  entre nous et nous qu’entre nous et la Chine ? N’est-elle pas, dès lors,  cet autre nécessaire, dont nous voulons rêver, dont nous aurions besoin ? Entre la Chine et l’Occident, le mal-entendu n’est pas neuf. Pourtant, rien ne le justifie plus. La Chine n’est plus  un fantasme, elle se vit dans toute notre vie quotidienne,  économiquement, politiquement, financièrement et, maintenant,  culturellement. La Chine, pour autant, n’est pas une menace pour  l’Ouest, pas plus qu’elle n’est une solution exotique à nos  difficultés du moment. Elle est la résultante d’un long polissage  culturel qu’on sait millénaire et de circonstances politiques pour le  moins mouvantes. Entendre ce que la Chine nous dit, c’est avant tout  l’écouter ; c’est ensuite, peut-être, la comprendre enfin. » 
Dans  cet essai nerveux et stimulant, d’une acuité remarquable, Rémi Mathieu  nous invite à interroger nos clichés et notre « peur » de la Chine, qui  n’est jamais que l’autre nom de notre ignorance. On y découvre une  vision du monde très riche, nourrie par la philosophie confucianiste et  taoïste, mais aussi nos propres limites – celles imposées par une  histoire culturelle européocentrée. Grâce à ce livre, ces limites se  transforment en horizon, et peu à peu, l’arôme de la pivoine s’offre à  nous.

« Pourquoi n’entendons-nous pas la Chine ? Pourquoi ne semblons-nous pas  la voir ? Même lorsqu’elle se présente à notre regard, ce n’est pas  elle que nous contemplons, mais souvent une autre face de nous-mêmes.  Lointaine, elle demeure une figure de l’énigme. Mais pourquoi la Chine  serait-elle mystérieuse ? N’y a-t-il pas, somme toute, plus de distance  entre nous et nous qu’entre nous et la Chine ? N’est-elle pas, dès lors,  cet autre nécessaire, dont nous voulons rêver, dont nous aurions besoin ? Entre la Chine et l’Occident, le mal-entendu n’est pas neuf. Pourtant, rien ne le justifie plus. La Chine n’est plus  un fantasme, elle se vit dans toute notre vie quotidienne,  économiquement, politiquement, financièrement et, maintenant,  culturellement. La Chine, pour autant, n’est pas une menace pour  l’Ouest, pas plus qu’elle n’est une solution exotique à nos  difficultés du moment. Elle est la résultante d’un long polissage  culturel qu’on sait millénaire et de circonstances politiques pour le  moins mouvantes. Entendre ce que la Chine nous dit, c’est avant tout  l’écouter ; c’est ensuite, peut-être, la comprendre enfin. » 
Dans  cet essai nerveux et stimulant, d’une acuité remarquable, Rémi Mathieu  nous invite à interroger nos clichés et notre « peur » de la Chine, qui  n’est jamais que l’autre nom de notre ignorance. On y découvre une  vision du monde très riche, nourrie par la philosophie confucianiste et  taoïste, mais aussi nos propres limites – celles imposées par une  histoire culturelle européocentrée. Grâce à ce livre, ces limites se  transforment en horizon, et peu à peu, l’arôme de la pivoine s’offre à  nous.
