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ECKHART Maître Dialogues de Maître Eckhart avec Soeur Catherine de Strasbourg (Les). Trad. Gérard Pfister Librairie Eklectic

Dialogues de Maître Eckhart avec Soeur Catherine de Strasbourg (Les). Trad. Gérard Pfister

Auteur : ECKHART Maître
Editeur : ARFUYEN         collection : Carnets Spirituels
Nombre de pages : 140
Date de parution : 05/05/2004
Forme : Livre ISBN : 2845900449
ARFUY64

NEUF habituellement en stock
Prix : 16.00€

"Les Dialogues de Maître Eckhart avec soeur Catherine de Strasbourg ont été publiés pour la première fois par Franz Pfeiffer dans l´édition Deutsche Mystiker des vierehnten Jahrhunderts (Traité 6, volume 2, Meister Eckhart, Leipzig, 1857). Le texte ne porte pas de titre, seulement une épigraphe : Daz ist swester katrei meister ekehartes tohter von strâzburg (Ceci est soeur Katrei, la fille de Maître Eckhart à Strasbourg). Une première traduction en a été donnée par Madame A. Mayrisch Saint-Hubert, l´une des toutes premières avec Bernard Groethuisen à avoir, dans les années trente, introduit en français l´oeuvre d´Eckhart (Telle était soeur Katrei, Traités et sermons, Cahiers du Sud, 1954). Afin de faciliter la lecture, l´option a été prise par le traducteur de faire ressortir autant que possible la structure et le déroulement du texte en y introduisant un découpage en parties et chapitres et en les accompagnant de titres. Après les Légendes et les Dits, les Dialogues avec soeur Catherine de Strasbourg constituent le troisième volet d´une série de traductions consacrées à des textes essentiels pour la connaissance de la figure et de la doctrine de Maître Eckhart, encore inédits ou inaccessible en français.
********************
Texte de l´éditeur :
A travers les nombreux ouvrages qu´elles ont publiés, les éditions Arfuyen se sont attachées à faire découvrir des aspects nouveaux de l’oeuvre et de la figure de Maître Eckhart, à travers des textes auparavant inaccessibles, que ce soit le poème (le Grain de sénevé), les Dits ou les Légendes. Ce nouvel ouvrage propose lui aussi la découverte d’un texte majeur du corpus eckhartien, très souvent cité et cependant presque inconnu : Les Dialogues de Maître Eckhart avec Sœur Catherine de Strasbourg (traduit dansles années trente par Madame Mayrisch Saint-Hubert sous le titre Telle était soeur Katrei) Etrange construction que celle de cette oeuvre : trois courts sermons, entrecoupés de longs dialogues. Trois personnages : un Ami de Dieu, soeur Catherine de Strasbourg, Maître Eckhart. L’Ami de Dieu a incité la religieuse à prendre Eckhart pour confesseur. Mais la religieuse a des doutes sur sa capacité à l’aider. Et la brave soeur, qui n’a peur de rien, ne se prive pas de le lui dire. Un personnage de femme comme on n’en imagine guère à cette époque, d’une incroyable hardiesse de langage et de pensée ! Voici ses manières : « Que veux-tu faire? lui demande Maître Eckhart "" Je veux laisser honneur et biens, amis et parents, et toute consolation extérieure qui peut me venir des créatures. - Veux-tu me laisser moi aussi ? - Oui, maître. S’il me faut laisser toutes choses, il me faut vous laisser vous aussi. - Ne te lance pas dans cette entreprise. Cela n’est pas donné aux femmes. - Je sais : aucune femme ne peut entrer au ciel à moins de devenir un homme. Mais voici comme il vous faut l’entendre : les femmes doivent faire oeuvre d’homme et avoir un coeur d’homme dans toute sa puissance afin de résister aux choses périssables et à elles-mêmes. - Tu t’estimes donc bien forte ! Je voudrais bien voir comment tu pourrais souffrir plus que tu n’as souffert jusqu’ici. - Maître, je peux souffrir tout ce que le Christ a souffert à cause de moi. - Ce ne sont que des mots ! - Je dis la vérité. » Et la fois suivante : « Réfléchis encore, lui conseille Eckhart, avant de te lancer dans cette entreprise. - Taisez-vous, épargnez-moi vos paroles ! C’est en me tenant de tels discours que vous m’avez fait obstacle. » Soeur Catherine s’en va, revient, repart, et le pauvre Maître Eckhart, toujours assailli de récriminations, doit convenir que cette religieuse bénéficie de faveurs qu’il n’a jamais reçues. « Ah, pauvre homme que je suis, soupire-t-il, comment puis-je m’attirer tant de honte aux yeux de Dieu d’avoir si longtemps porté l’habit religieux et si peu compris des mystères de Dieu ! Je t’en prie, ma chère fille, par l’amour que tu as pour Dieu, expose-moi ta vie et tes pratiques depuis la dernière fois que je t’ai vue. » Peu de temps après, la voici qui revient : « Seigneur, lui dit-elle un jour , réjouissez-vous avec moi, car je suis devenue Dieu ! » Cette exclamation, très souvent citée, ne fait que reprendre la pensée exprimée en bien des sermons, mais avec une vivacité qui lui donne un tout autre relief. C’est en quoi ces dialogues si riches et variés permettent de découvrir Eckhart d’une manière vraiment nouvelle."


"Les Dialogues de Maître Eckhart avec soeur Catherine de Strasbourg ont été publiés pour la première fois par Franz Pfeiffer dans l´édition Deutsche Mystiker des vierehnten Jahrhunderts (Traité 6, volume 2, Meister Eckhart, Leipzig, 1857). Le texte ne porte pas de titre, seulement une épigraphe : Daz ist swester katrei meister ekehartes tohter von strâzburg (Ceci est soeur Katrei, la fille de Maître Eckhart à Strasbourg). Une première traduction en a été donnée par Madame A. Mayrisch Saint-Hubert, l´une des toutes premières avec Bernard Groethuisen à avoir, dans les années trente, introduit en français l´oeuvre d´Eckhart (Telle était soeur Katrei, Traités et sermons, Cahiers du Sud, 1954). Afin de faciliter la lecture, l´option a été prise par le traducteur de faire ressortir autant que possible la structure et le déroulement du texte en y introduisant un découpage en parties et chapitres et en les accompagnant de titres. Après les Légendes et les Dits, les Dialogues avec soeur Catherine de Strasbourg constituent le troisième volet d´une série de traductions consacrées à des textes essentiels pour la connaissance de la figure et de la doctrine de Maître Eckhart, encore inédits ou inaccessible en français.
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Texte de l´éditeur :
A travers les nombreux ouvrages qu´elles ont publiés, les éditions Arfuyen se sont attachées à faire découvrir des aspects nouveaux de l’oeuvre et de la figure de Maître Eckhart, à travers des textes auparavant inaccessibles, que ce soit le poème (le Grain de sénevé), les Dits ou les Légendes. Ce nouvel ouvrage propose lui aussi la découverte d’un texte majeur du corpus eckhartien, très souvent cité et cependant presque inconnu : Les Dialogues de Maître Eckhart avec Sœur Catherine de Strasbourg (traduit dansles années trente par Madame Mayrisch Saint-Hubert sous le titre Telle était soeur Katrei) Etrange construction que celle de cette oeuvre : trois courts sermons, entrecoupés de longs dialogues. Trois personnages : un Ami de Dieu, soeur Catherine de Strasbourg, Maître Eckhart. L’Ami de Dieu a incité la religieuse à prendre Eckhart pour confesseur. Mais la religieuse a des doutes sur sa capacité à l’aider. Et la brave soeur, qui n’a peur de rien, ne se prive pas de le lui dire. Un personnage de femme comme on n’en imagine guère à cette époque, d’une incroyable hardiesse de langage et de pensée ! Voici ses manières : « Que veux-tu faire? lui demande Maître Eckhart "" Je veux laisser honneur et biens, amis et parents, et toute consolation extérieure qui peut me venir des créatures. - Veux-tu me laisser moi aussi ? - Oui, maître. S’il me faut laisser toutes choses, il me faut vous laisser vous aussi. - Ne te lance pas dans cette entreprise. Cela n’est pas donné aux femmes. - Je sais : aucune femme ne peut entrer au ciel à moins de devenir un homme. Mais voici comme il vous faut l’entendre : les femmes doivent faire oeuvre d’homme et avoir un coeur d’homme dans toute sa puissance afin de résister aux choses périssables et à elles-mêmes. - Tu t’estimes donc bien forte ! Je voudrais bien voir comment tu pourrais souffrir plus que tu n’as souffert jusqu’ici. - Maître, je peux souffrir tout ce que le Christ a souffert à cause de moi. - Ce ne sont que des mots ! - Je dis la vérité. » Et la fois suivante : « Réfléchis encore, lui conseille Eckhart, avant de te lancer dans cette entreprise. - Taisez-vous, épargnez-moi vos paroles ! C’est en me tenant de tels discours que vous m’avez fait obstacle. » Soeur Catherine s’en va, revient, repart, et le pauvre Maître Eckhart, toujours assailli de récriminations, doit convenir que cette religieuse bénéficie de faveurs qu’il n’a jamais reçues. « Ah, pauvre homme que je suis, soupire-t-il, comment puis-je m’attirer tant de honte aux yeux de Dieu d’avoir si longtemps porté l’habit religieux et si peu compris des mystères de Dieu ! Je t’en prie, ma chère fille, par l’amour que tu as pour Dieu, expose-moi ta vie et tes pratiques depuis la dernière fois que je t’ai vue. » Peu de temps après, la voici qui revient : « Seigneur, lui dit-elle un jour , réjouissez-vous avec moi, car je suis devenue Dieu ! » Cette exclamation, très souvent citée, ne fait que reprendre la pensée exprimée en bien des sermons, mais avec une vivacité qui lui donne un tout autre relief. C’est en quoi ces dialogues si riches et variés permettent de découvrir Eckhart d’une manière vraiment nouvelle."