
		François  Cavaignac entreprend dans une démarche laïque et rationnelle de  revisiter les mythes de la franc-maçonnerie. Bien que le mythe soit à  l’opposé de la raison il convient pleinement du rôle qu’il joue dans  l’univers maçonnique.
À partir d’une relecture des Old Charges, des  Constitutions d’Anderson, du Discours de Ramsay et des rituels,  essentiellement ceux du Rite Écossais Ancien Accepté, il propose  d’explorer ce domaine mythique en évitant la religiosité traditionnelle  qui, selon lui, obscurcit l’analyse. Qui se souvient que le Regius est  placé sous l’invocation d’Euclide, rationaliste s’il en fût ? Comment  advint-il que Noé soit mis à l’écart au profit d’un personnage composite  créé pour la circonstance comme Hiram ?
L’auteur rappelle également  le rôle dans les mythes de la franc-maçonnerie des deux colonnes  antédiluviennes, absentes de la Bible. Il remémore la transformation du  mythe de la Tour de Babel, devenu le symbole de la diversité  enrichissante après avoir été durant des siècles le signe de la  vengeance divine. Enfin il procède à la contextualisation du mythe  salomonien dans sa version complète : Salomon, constructeur du Temple  mais aussi assassin de son frère, dispendieux et renégat.
La démarche de l’auteur revient à élaborer un modèle interprétatif conciliant la raison et l’imaginaire dans une perspective adogmatique : la conscience mythique du franc-maçon doit lui permettre de comprendre, d’apprendre, de construire et de transmettre.

François  Cavaignac entreprend dans une démarche laïque et rationnelle de  revisiter les mythes de la franc-maçonnerie. Bien que le mythe soit à  l’opposé de la raison il convient pleinement du rôle qu’il joue dans  l’univers maçonnique.
À partir d’une relecture des Old Charges, des  Constitutions d’Anderson, du Discours de Ramsay et des rituels,  essentiellement ceux du Rite Écossais Ancien Accepté, il propose  d’explorer ce domaine mythique en évitant la religiosité traditionnelle  qui, selon lui, obscurcit l’analyse. Qui se souvient que le Regius est  placé sous l’invocation d’Euclide, rationaliste s’il en fût ? Comment  advint-il que Noé soit mis à l’écart au profit d’un personnage composite  créé pour la circonstance comme Hiram ?
L’auteur rappelle également  le rôle dans les mythes de la franc-maçonnerie des deux colonnes  antédiluviennes, absentes de la Bible. Il remémore la transformation du  mythe de la Tour de Babel, devenu le symbole de la diversité  enrichissante après avoir été durant des siècles le signe de la  vengeance divine. Enfin il procède à la contextualisation du mythe  salomonien dans sa version complète : Salomon, constructeur du Temple  mais aussi assassin de son frère, dispendieux et renégat.
La démarche de l’auteur revient à élaborer un modèle interprétatif conciliant la raison et l’imaginaire dans une perspective adogmatique : la conscience mythique du franc-maçon doit lui permettre de comprendre, d’apprendre, de construire et de transmettre.
