TOUS LES TITRES
Jésus : les miracles élucidés par la médecine --- reste un exemplaire
"Thierry Murcia se penche sur la question des miracles liés aux guérisons. Jusqu’à présent, il n’y a que deux « écoles » en présence : d’une part la science, qui conclut que les miracles sont impossibles (et sous-tend l’idée que le personnage Jésus n’a historiquement pas existé) ; d’autre part l’Église qui considère que la question des miracles ne se discute même pas, puisqu’ils sont d’origine divine : la science ne peut donc y avoir accès. Les deux antagonistes sont d’accord sur un seul point : seule leur analyse est la bonne et ils excluent tout autre possibilité.
Mais s’il y avait une troisième voie, globalement inexplorée à ce jour depuis 2000 ans ? Celle d’un Jésus bien réel aux « pouvoirs » de médecin
Ainsi ce passage de Marc (VIII,22-25) concernant l’aveugle à Bethsaïda : « puis [Jésus] lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s’il voyait quelque chose. Il regarda, et dit : J’aperçois les hommes, mais j’en vois comme des arbres, et qui marchent. Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux ; et quand l’aveugle regarda fixement, il fut rétabli, et vit tout distinctement. »
Ainsi le Christ s’y reprend à deux fois pour que l’aveugle voie « tout distinctement ». Si l’apôtre Marc voulait faire de Jésus un Dieu, cautionnerait-il ce détail opératoire plutôt encombrant qui réduit la portée du « miracle » ? Or, il s’agit bien d’un acte thérapeutique, que l’on retrouve chez Jean (IX,1-7), où cette fois Jésus fait de la boue avec sa salive avant de l’appliquer sur les yeux de l’aveugle. Or l’on sait que la salive était l’un des remèdes les plus utilisés dans les cas d’ophtalmie, ainsi qu’en atteste parmi d’autres, Pline l’Ancien.
Certes, Jésus accomplit des « miracles », mais il se comporte en véritable médecin, ainsi que le démontre Th. Murcia en s’appuyant sur une lecture attentive des évangiles mais tout autant des traités et relations médicales de l’époque ou antérieurs. Il en est de même pour les sourds, les infirmes, les possédés, les résurrections, etc. dont l’auteur analyse les cas successivement.
Il dresse ainsi le portrait d’un Christ réel, au fait de la science médicale et médicinale de son temps, habile naturopathe et sans doute exorciste efficace.
Est-ce à dire que le pouvoir de Jésus fondé sur la foi est remis en cause ? Non, au contraire. Ce livre de référence, en attestant de l’historicité de Jésus-Christ, amplifie son message spirituel, véridique, puissant."
"Thierry Murcia se penche sur la question des miracles liés aux guérisons. Jusqu’à présent, il n’y a que deux « écoles » en présence : d’une part la science, qui conclut que les miracles sont impossibles (et sous-tend l’idée que le personnage Jésus n’a historiquement pas existé) ; d’autre part l’Église qui considère que la question des miracles ne se discute même pas, puisqu’ils sont d’origine divine : la science ne peut donc y avoir accès. Les deux antagonistes sont d’accord sur un seul point : seule leur analyse est la bonne et ils excluent tout autre possibilité.
Mais s’il y avait une troisième voie, globalement inexplorée à ce jour depuis 2000 ans ? Celle d’un Jésus bien réel aux « pouvoirs » de médecin
Ainsi ce passage de Marc (VIII,22-25) concernant l’aveugle à Bethsaïda : « puis [Jésus] lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s’il voyait quelque chose. Il regarda, et dit : J’aperçois les hommes, mais j’en vois comme des arbres, et qui marchent. Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux ; et quand l’aveugle regarda fixement, il fut rétabli, et vit tout distinctement. »
Ainsi le Christ s’y reprend à deux fois pour que l’aveugle voie « tout distinctement ». Si l’apôtre Marc voulait faire de Jésus un Dieu, cautionnerait-il ce détail opératoire plutôt encombrant qui réduit la portée du « miracle » ? Or, il s’agit bien d’un acte thérapeutique, que l’on retrouve chez Jean (IX,1-7), où cette fois Jésus fait de la boue avec sa salive avant de l’appliquer sur les yeux de l’aveugle. Or l’on sait que la salive était l’un des remèdes les plus utilisés dans les cas d’ophtalmie, ainsi qu’en atteste parmi d’autres, Pline l’Ancien.
Certes, Jésus accomplit des « miracles », mais il se comporte en véritable médecin, ainsi que le démontre Th. Murcia en s’appuyant sur une lecture attentive des évangiles mais tout autant des traités et relations médicales de l’époque ou antérieurs. Il en est de même pour les sourds, les infirmes, les possédés, les résurrections, etc. dont l’auteur analyse les cas successivement.
Il dresse ainsi le portrait d’un Christ réel, au fait de la science médicale et médicinale de son temps, habile naturopathe et sans doute exorciste efficace.
Est-ce à dire que le pouvoir de Jésus fondé sur la foi est remis en cause ? Non, au contraire. Ce livre de référence, en attestant de l’historicité de Jésus-Christ, amplifie son message spirituel, véridique, puissant."