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MASSON Michel & Institut RICCI, ed. Sacré en Chine (Le). Homo Religiosus Série II, 7 Librairie Eklectic

Sacré en Chine (Le). Homo Religiosus Série II, 7

Auteur : MASSON Michel & Institut RICCI, ed.
Editeur : BREPOLS         collection : Homo Religiosus
Nombre de pages : 235
Date de parution : 01/05/2008
Forme : Livre ISBN : 9782503525426
BREP57

NEUF habituellement en stock
Prix : 50.00€

"Commentaire du Directeur de la collection :
De nombreux sinologues estiment que le sacré est omniprésent dans la civilisation chinoise multiséculaire. Des documents néolithiques attestent la croyance en une vie après la mort : ustensiles et aliments déposés dans les tombes, l’urne funéraire considérée comme la maison du défunt, des vases d’argile peints en rouge, la couleur de la vie et décorés de motifs funéraires. Le culte des ancêtres constitue une donnée permanente des diverses dynasties. Au cours du millénaire antérieur et à note ère, de nombreux mythes font connaître la période ancienne au cours de laquelle les Chinois tournaient leurs regards vers le ciel, spéculaient sur la nature du cosmos et sur la place de l’homme, inventaient une symbolique et des rites qui sous-tendaient le fonctionnement de la triade ciel, terre, homme. Les deux pôles yin et yang tissaient le devenir et représentaient la totalité de l’ordre cosmique et de l’ordre humain ; ils étaient les modalités du Tao, un absolu mystérieux, principe d’unité.

La Chine a connu trois grandes philosophies religieuses : le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme. Le taoïsme est une voie dans laquelle s’entrecroisent philosophie, éthique et religiosité. Au début de notre ère apparaît une forme nouvelle, une religion taoïste du salut se proposant de conduire ses fidèles à l’immortalité. Confucius (551-479) va présenter un modèle d’homme parfait avec un idéal fondé sur la bienveillance et sur la correction morale tandis que Mencius (370-290) développera une éthique basée sur l’accord entre l’homme et le cosmos. Au début de notre ère des bouddhistes pénétrèrent en Chine et se mêlent à l’enseignement des maîtres taoïstes. Sans tarder se forge une notion du salut avec des bouddha et des paradis. Au VIIè siècle le bouddhisme se scinde en deux orientations : d’une part le chan (zen) qui préconise la méditation sur la vacuité et sur la nature du Bouddha présent en chaque homme et d’autre part, l’amidisme, culte du Bouddha Amitabha, une véritable religion avec ses rites et ses paradis.

Rédigés par des sinologues des Institut Ricci de Paris et de Taipei et d’autres Instituts, les articles du présent volume abordent plusieurs domaines : les espaces sacrés, montagnes et temples ; des rituels et des pratiques taoïstes de Chine et de Taïwan ; l’homme et la société dans l’expérience confucéenne ; le bouddhisme chinois ; le rapport au sacré des musulmans et des chrétiens ; les minorités en Chine et leurs traditions religieuses. Au terme des recherches est posée la question de l’avenir des courants religieux, des rites et des pratiques. Un double constat se dégage. A Taïwan le développement économique n’a apparemment en rien affecté la vitalité de la religiosité traditionnelle car on voit se multiplier des nouveaux temples. En République populaire cinq religions sont reconnues : taoïsme, bouddhisme, confucianisme, islam et christianisme. Par ailleurs on constate un réveil religieux, une recherche d’une civilisation spirituelle à partir des valeurs disponible et un retour visible du sacré dans les villes."


"Commentaire du Directeur de la collection :
De nombreux sinologues estiment que le sacré est omniprésent dans la civilisation chinoise multiséculaire. Des documents néolithiques attestent la croyance en une vie après la mort : ustensiles et aliments déposés dans les tombes, l’urne funéraire considérée comme la maison du défunt, des vases d’argile peints en rouge, la couleur de la vie et décorés de motifs funéraires. Le culte des ancêtres constitue une donnée permanente des diverses dynasties. Au cours du millénaire antérieur et à note ère, de nombreux mythes font connaître la période ancienne au cours de laquelle les Chinois tournaient leurs regards vers le ciel, spéculaient sur la nature du cosmos et sur la place de l’homme, inventaient une symbolique et des rites qui sous-tendaient le fonctionnement de la triade ciel, terre, homme. Les deux pôles yin et yang tissaient le devenir et représentaient la totalité de l’ordre cosmique et de l’ordre humain ; ils étaient les modalités du Tao, un absolu mystérieux, principe d’unité.

La Chine a connu trois grandes philosophies religieuses : le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme. Le taoïsme est une voie dans laquelle s’entrecroisent philosophie, éthique et religiosité. Au début de notre ère apparaît une forme nouvelle, une religion taoïste du salut se proposant de conduire ses fidèles à l’immortalité. Confucius (551-479) va présenter un modèle d’homme parfait avec un idéal fondé sur la bienveillance et sur la correction morale tandis que Mencius (370-290) développera une éthique basée sur l’accord entre l’homme et le cosmos. Au début de notre ère des bouddhistes pénétrèrent en Chine et se mêlent à l’enseignement des maîtres taoïstes. Sans tarder se forge une notion du salut avec des bouddha et des paradis. Au VIIè siècle le bouddhisme se scinde en deux orientations : d’une part le chan (zen) qui préconise la méditation sur la vacuité et sur la nature du Bouddha présent en chaque homme et d’autre part, l’amidisme, culte du Bouddha Amitabha, une véritable religion avec ses rites et ses paradis.

Rédigés par des sinologues des Institut Ricci de Paris et de Taipei et d’autres Instituts, les articles du présent volume abordent plusieurs domaines : les espaces sacrés, montagnes et temples ; des rituels et des pratiques taoïstes de Chine et de Taïwan ; l’homme et la société dans l’expérience confucéenne ; le bouddhisme chinois ; le rapport au sacré des musulmans et des chrétiens ; les minorités en Chine et leurs traditions religieuses. Au terme des recherches est posée la question de l’avenir des courants religieux, des rites et des pratiques. Un double constat se dégage. A Taïwan le développement économique n’a apparemment en rien affecté la vitalité de la religiosité traditionnelle car on voit se multiplier des nouveaux temples. En République populaire cinq religions sont reconnues : taoïsme, bouddhisme, confucianisme, islam et christianisme. Par ailleurs on constate un réveil religieux, une recherche d’une civilisation spirituelle à partir des valeurs disponible et un retour visible du sacré dans les villes."