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Marie-Antoinette de GEUSER (Consummata) Notes spirituelles Librairie Eklectic

Notes spirituelles

Auteur : Marie-Antoinette de GEUSER (Consummata)
Editeur : ARFUYEN         collection : Carnets Spirituels
Nombre de pages : 173
Date de parution : 12/05/2011
Forme : Livre ISBN : 9782845901629
ARFUY131

NEUF habituellement en stock
Prix : 16.00€

     Lorsque, le 31 décembre 1938,  Edith Stein, chassée par les persécutions antisémites du régime nazi , doit quitter le Carmel de Cologne pour se réfugier aux Pays-Bas, au Carmel d’Echt, quels sont les livres (6 volumes) qu´elle emporte avec elle ? Non pas ceux  de Thérèse d´Avila et de Jean de la Croix : sur 6 volumes, la moitié sont d´une jeune femme aujourd´hui presque totalement oubliée, Marie-Antoinette de Geuser, dite Consummata. « Je n’ai pas apporté avec moi les écrits des parents [Thérèse d’Avila et Jean de la Croix] de notre Ordre en français. Seulement le livre sur notre Sainte Mère que vous m’avez emprunté, et puis L’Esprit de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, 3 volumes de Consummata et la vie de Mère Angélique » (lettre du 23.07.1941). Et le grand théologien Hans Urs von Balthasar se réfère lui aussi très abondamment, dans ses carnets intimes, à la mystérieuse « Consummata » (cf Grains de blé, Arfuyen, 2003-2004).
     Qui est donc Marie-Antoinette de Geuser ? Sa vie a été aussi brève que fulgurante  sa reconnaissance de ses écrits. Le 22 juin 1918 est morte au Havre une jeune fille âgée de 28 ans. Dès 1921, le père Raoul Plus, jésuite, convaincu de « la profondeur de surnaturel que recelait cette jeune fille », réussit à vaincre les réticences familiales et publie sous le nom de « Consummata » les Notes spirituelles qu’elle a laissées, étrangement entrecoupées de fragments de lettres. Succès considérable : les rééditions se succèdent. En 1928, le père Plus lève l’anonymat et publie la biographie de Marie-Antoinette de Geuser. En 1930, le carmel d’Avignon publie : Marie de la Trinité, lettres de ‘‘Consummata’’ à une carmélite. C’est à travers ces trois ouvrages que Marie-Antoinette de Geuser va être connue en France et à l’étranger par de nombreuses traductions : en allemand, espagnol, hollandais, italien, portugais, etc. 
     Après la seconde Guerre Mondiale, malgré la réédition en un seul volume des deux ouvrages du père Plus, Marie-Antoinette de Geuser retombe dans l’anonymat dans lequel elle a vécu. Puis, à nouveau, trois livres : en 1974, deux carmélites de Vienne publient Un itinéraire mystique, de Marie-Antoinette de Geuser à Consummata (Ad Solem). En 1977, Louis de Geuser, son frère, présente les Lettres au père Anatole de Grandmaison. Enfin, en 1982, le Cerf publie les Lettres à ses frères. Après trente ans d’un quasi oubli paraît le présent ouvrage, qui donne pour la première fois l’intégralité des Notes spirituelles de Marie-Antoinette de Geuser, et rien qu’elles.
     « ‘‘Retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre sainte’’ (Ex 3, 6). Ces paroles, écrit le P. Didier-Marie Golay, spécialiste reconnu de l´œuvre d´Edith Stein, nous semblent montrer l’attitude nécessaire pour entrer dans les Notes spirituelles de Marie-Antoinette de Geuser. Il nous faut nous déchausser spirituellement pour entrer avec respect, mesure et retenue dans le sanctuaire intime de son expérience, dans le “Saint des Saints” de son être. » Les Notes spirituelles sont les notes prises pour elle-même par « Consummata » sur l’expérience qu’elle a vécue entre 1909 et 1917. Elle nous en donne elle-même une clef de lecture quand elle écrit : « Ce que je note ce ne sont que quelques mots tombés d’eux-mêmes dans les moments où je me retrouve un peu loin… […] Ce n’est pas pour rendre compte de l’état de mon âme que je note cela, ni même pour en signaler quelques traits, mais seulement pour m’aider à demeurer en Lui. » (3-5.03.1915). Au lecteur de laisser les mots résonner lentement dans son cœur : il ne faut pas chercher à accaparer le texte, mais le laisser venir à nous.
     La dernière note est écrite le mercredi saint de 1918, à midi, à quelques semaines de sa mort : « Il me semble que je vais mourir, je ne sais, mais enfin il me semble. Mais en tout cela, comme le bon Dieu voudra… Que sa Volonté soit faite, aimée, adorée, exaltée, in æternum, par tous. Il se passe des choses bien étranges, je ne sais, mais il me semble que c’est Lui qui fait tout… En tous cas, je suis très tranquille, très heureuse, car je ne suis attachée qu’à sa volonté… Je ne vois que sa volonté… Ma voie n’a pas changé : c’est toujours sa Volonté… identifiée à sa Volonté, à chaque instant. »


     Lorsque, le 31 décembre 1938,  Edith Stein, chassée par les persécutions antisémites du régime nazi , doit quitter le Carmel de Cologne pour se réfugier aux Pays-Bas, au Carmel d’Echt, quels sont les livres (6 volumes) qu´elle emporte avec elle ? Non pas ceux  de Thérèse d´Avila et de Jean de la Croix : sur 6 volumes, la moitié sont d´une jeune femme aujourd´hui presque totalement oubliée, Marie-Antoinette de Geuser, dite Consummata. « Je n’ai pas apporté avec moi les écrits des parents [Thérèse d’Avila et Jean de la Croix] de notre Ordre en français. Seulement le livre sur notre Sainte Mère que vous m’avez emprunté, et puis L’Esprit de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, 3 volumes de Consummata et la vie de Mère Angélique » (lettre du 23.07.1941). Et le grand théologien Hans Urs von Balthasar se réfère lui aussi très abondamment, dans ses carnets intimes, à la mystérieuse « Consummata » (cf Grains de blé, Arfuyen, 2003-2004).
     Qui est donc Marie-Antoinette de Geuser ? Sa vie a été aussi brève que fulgurante  sa reconnaissance de ses écrits. Le 22 juin 1918 est morte au Havre une jeune fille âgée de 28 ans. Dès 1921, le père Raoul Plus, jésuite, convaincu de « la profondeur de surnaturel que recelait cette jeune fille », réussit à vaincre les réticences familiales et publie sous le nom de « Consummata » les Notes spirituelles qu’elle a laissées, étrangement entrecoupées de fragments de lettres. Succès considérable : les rééditions se succèdent. En 1928, le père Plus lève l’anonymat et publie la biographie de Marie-Antoinette de Geuser. En 1930, le carmel d’Avignon publie : Marie de la Trinité, lettres de ‘‘Consummata’’ à une carmélite. C’est à travers ces trois ouvrages que Marie-Antoinette de Geuser va être connue en France et à l’étranger par de nombreuses traductions : en allemand, espagnol, hollandais, italien, portugais, etc. 
     Après la seconde Guerre Mondiale, malgré la réédition en un seul volume des deux ouvrages du père Plus, Marie-Antoinette de Geuser retombe dans l’anonymat dans lequel elle a vécu. Puis, à nouveau, trois livres : en 1974, deux carmélites de Vienne publient Un itinéraire mystique, de Marie-Antoinette de Geuser à Consummata (Ad Solem). En 1977, Louis de Geuser, son frère, présente les Lettres au père Anatole de Grandmaison. Enfin, en 1982, le Cerf publie les Lettres à ses frères. Après trente ans d’un quasi oubli paraît le présent ouvrage, qui donne pour la première fois l’intégralité des Notes spirituelles de Marie-Antoinette de Geuser, et rien qu’elles.
     « ‘‘Retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre sainte’’ (Ex 3, 6). Ces paroles, écrit le P. Didier-Marie Golay, spécialiste reconnu de l´œuvre d´Edith Stein, nous semblent montrer l’attitude nécessaire pour entrer dans les Notes spirituelles de Marie-Antoinette de Geuser. Il nous faut nous déchausser spirituellement pour entrer avec respect, mesure et retenue dans le sanctuaire intime de son expérience, dans le “Saint des Saints” de son être. » Les Notes spirituelles sont les notes prises pour elle-même par « Consummata » sur l’expérience qu’elle a vécue entre 1909 et 1917. Elle nous en donne elle-même une clef de lecture quand elle écrit : « Ce que je note ce ne sont que quelques mots tombés d’eux-mêmes dans les moments où je me retrouve un peu loin… […] Ce n’est pas pour rendre compte de l’état de mon âme que je note cela, ni même pour en signaler quelques traits, mais seulement pour m’aider à demeurer en Lui. » (3-5.03.1915). Au lecteur de laisser les mots résonner lentement dans son cœur : il ne faut pas chercher à accaparer le texte, mais le laisser venir à nous.
     La dernière note est écrite le mercredi saint de 1918, à midi, à quelques semaines de sa mort : « Il me semble que je vais mourir, je ne sais, mais enfin il me semble. Mais en tout cela, comme le bon Dieu voudra… Que sa Volonté soit faite, aimée, adorée, exaltée, in æternum, par tous. Il se passe des choses bien étranges, je ne sais, mais il me semble que c’est Lui qui fait tout… En tous cas, je suis très tranquille, très heureuse, car je ne suis attachée qu’à sa volonté… Je ne vois que sa volonté… Ma voie n’a pas changé : c’est toujours sa Volonté… identifiée à sa Volonté, à chaque instant. »