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RINGGENBERG Patrick L´Union du ciel et de la Terre. La peinture de paysage en Chine et au Japon Librairie Eklectic

L´Union du ciel et de la Terre. La peinture de paysage en Chine et au Japon

Auteur : RINGGENBERG Patrick
Editeur : DEUX OCEANS
Nombre de pages : 190
Date de parution : 15/10/2004
Forme : Livre ISBN : 9782866811273
2OC117

EPUISE

"L’homme terrestre marche sur le plein de la réalité, mais la plénitude du Réel ne porte ni empreinte de pas, ni trace de l’intelligence. La vraie réalité est un Éveil dont la vie n’est que le rêve... ce que nous voyons n’existe que par ce que nous ne voyons pas. L’univers est la corolle d’un disque bi : on peut le palper et le peindre, mais son sens véritable est le vide qu’il enlace.
En Extrême-Orient, la peinture de paysage n’a jamais eu qu’une seule voie : « toucher » du pinceau ce Vide à travers le mouvement des montagnes, encrer une intuition du Réel dans le naturel des arbres, sonder le coeur en calligraphiant l’éternel féminin des torrents. Les peintres ont peint ce que tout le monde peut voir - la nature - pour mieux laisser apparaître ce que tout le monde ne voit pas - le Vide. Notre intention est analogue. Comme la glaise d’une jarre ou le jade d’un disque bi, notre étude sculptera le contour d’un Vide. Nos mots ne feront que pister le bruissement d’un Silence, que l’on ne peut commencer à entendre qu’à travers le galbe des symboles et la silhouette des idées."


"L’homme terrestre marche sur le plein de la réalité, mais la plénitude du Réel ne porte ni empreinte de pas, ni trace de l’intelligence. La vraie réalité est un Éveil dont la vie n’est que le rêve... ce que nous voyons n’existe que par ce que nous ne voyons pas. L’univers est la corolle d’un disque bi : on peut le palper et le peindre, mais son sens véritable est le vide qu’il enlace.
En Extrême-Orient, la peinture de paysage n’a jamais eu qu’une seule voie : « toucher » du pinceau ce Vide à travers le mouvement des montagnes, encrer une intuition du Réel dans le naturel des arbres, sonder le coeur en calligraphiant l’éternel féminin des torrents. Les peintres ont peint ce que tout le monde peut voir - la nature - pour mieux laisser apparaître ce que tout le monde ne voit pas - le Vide. Notre intention est analogue. Comme la glaise d’une jarre ou le jade d’un disque bi, notre étude sculptera le contour d’un Vide. Nos mots ne feront que pister le bruissement d’un Silence, que l’on ne peut commencer à entendre qu’à travers le galbe des symboles et la silhouette des idées."