« Sortir de l’anesthésie féroce de nos cœurs » – Romancière et essayiste, Christiane Singer a placé au cœur de son œuvre la prise en compte de la nature divine qui nous habite tous. Elle proclame ici sa foi en la vie, dénonçant les profanations à son encontre comme les dogmatismes. Elle nous engage à nous ouvrir à cette dimension inconnue, où nous pourrons renouer avec ce qui en nous est plus grand que ce que nous imaginons.

Le mal-aimer – Philosophe, écrivain et conférencier, Yvan Amar était porteur d’une parole où confluent le judaïsme, le christianisme et l’hindouisme. Nous sommes conviés au chemin de l’amour, à répondre à cette aspiration prioritaire de notre être. Un amour délié de tout intérêt personnel, de tout résultat. C’est là que se révèlent l’interdépendance de tout ce qui est, et l’impossibilité d’emprunter seul le chemin.

Les Bâuls, ivres d’amour divin et de folie – Parvathy Bâul incarne la tradition pluriséculaire des Bâuls, les musiciens mystiques du Bengale, dont les pratiques et la philosophie mêlent les yogas de la bhakti et du tantrisme au soufisme. Elle se produit à travers le Bengale, l’Inde, et maintenant en Occident. Elle explique comment sa rencontre avec la tradition vivante des Bâuls a changé sa vie, la façon dont elle expérimente cette démarche à la fois artistique et mystique, ainsi que sa relation avec ses gourous.

« Silence, le souffle est précieux ! » – Maître de la confrérie Nématollahi, ordre soufi fondé en Iran au XIVe siècle, Alireza Nurbakhsh nous donne cette méditation autour du silence, une pratique spirituelle qui vise d’abord à se libérer du bruit intérieur, ce bavardage mental, conscient ou non, qui nous habite et qui, centré sur l’ego, nous coupe des autres. Il montre comment l’attention au souffle nous ramène à l’instant présent en nous faisant sortir du dialogue intérieur. Et nous fait ainsi entrer sur la voie vers le divin.

La solitude, communion avec le mystère intérieur – Marie-Madeleine Davy était une spécialiste de la spiritualité médiévale, notamment cistercienne, mais, fortement attirée par l’Orient, son œuvre – qui aborde les principaux thèmes de la spiritualité et de la mystique – marie les enseignements les plus profonds des différentes traditions. Cette méditation sur la solitude choisie examine ses différentes formes, ses exigences et ses écueils. Pour être spirituellement fructueuse, la solitude extérieure nécessite de se déployer à l’intérieur.

L’accomplissement d’un vœu - Cérémonies à Dhagpo Kagyu Ling – En 1975, le XVIe Gyalwa Karmapa, chef spirituel de l’école kagyupa, acceptait le don d’un terrain en Dordogne pour y édifier un centre bouddhiste. Ainsi naquit Dhagpo Kagyu Ling. Le guide spirituel forma alors cinq vœux pour que l’enseignement du Bouddha puisse s’implanter durablement en Europe, parmi lesquels la création d’un institut, à la fois lieu d’étude et de partage des connaissances. Pendant trois jours, du 13 au 15 juin dernier, eurent lieu de grandes cérémonies, conduites par le XIVe Shamarpa, marquant l’accomplissement du cinquième et dernier vœu du Karmapa. Notre reportage rend compte de ces journées où fut inauguré l’institut, qui offre de spacieux locaux pour héberger ses précieuses collections de textes sacrés, désormais à la disposition des chercheurs.
– Histoire et vocation spirituelle de l’Institut – Lama Jigmé Rinpoché est le directeur spirituel du centre Dhagpo Kagyu Ling et représente en Europe le Gyalwa Karmapa, chef de la lignée. Il retrace cette aventure où les moyens matériels et humains, intellectuels et spirituels, ont permis de concrétiser les vœux du Karmapa.
– La méditation et la sagesse primordiale des bouddhas – Shamar Rinpoché est le XIVe Shamarpa, codétenteur de la lignée Karma Kagyu. Il est considéré par la tradition comme une émanation du Bouddha Amitâbha. Il a bien voulu nous accorder un entretien sur les aspects majeurs de l´enseignement du dharma.

« Je ne veux pas vivre autre chose qu’un don radical » - Un engagement qui conjugue spiritualité et politique – Le 12 juin 2012, le père Paolo Dall’Oglio était expulsé de Syrie par le régime de Bachar al-Assad. Il avait publié sur Internet un texte proposant une transition politique au conflit qui déchire le pays, par l’instauration d’institutions démocratiques. Ce jésuite italien vivait dans le pays depuis le début des années 1980, époque où il a refondé l’antique monastère syriaque de Mar Moussa, devenu un haut lieu du dialogue islamo-chrétien. Il s’explique ici sur son engagement aux côtés de la révolution syrienne, décrit les forces en présence, et retrace aussi son parcours personnel.

« Lou Paradou » un nouveau centre Amma dans le Var – Dans le Var, un mas est devenu un nouveau centre pour la diffusion de l’enseignement et de l’esprit d’Amma en France.