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COOMARASWAMY Ananda K. La Transformation de la Nature en Art. Les théories de l´art en Inde, en Chine, et dans l´Europe médiévale. (Réédition) Librairie Eklectic

La Transformation de la Nature en Art. Les théories de l´art en Inde, en Chine, et dans l´Europe médiévale. (Réédition)

Auteur : COOMARASWAMY Ananda K.
Editeur : DERVY Editions         collection : Delphica
Nombre de pages : 238
Date de parution : 29/11/2017 (1ére édition 1994)
Forme : Livre ISBN : 9791024202327
AH36

NEUF habituellement en stock
Prix : 18.00€

« Un artiste n’est pas un homme d’un genre particulier, c’est chaque homme qui est un artiste d’un genre particulier », se plaisait à rappeler Ananda Coomaraswamy.
Encore faut-il savoir ce que l’on entend par Art. À cet égard, Ananda Coomaraswamy montre que la conception
qui prévaut aujourd’hui est, pour ainsi dire, aux antipodes de celle qui fut universellement considérée en dehors de la civilisation occidentale moderne, en s’appuyant sur une phénoménale documentation, tant chrétienne, avec Maître Eckhart, que grecque, chinoise et hindoue.
Ananda Kentish Coomaraswamy, qui consacra sa vie à mettre en évidence ce qu’il appelait l’unanimité des traditions orthodoxes – unanimité qui, pour lui, découlait de ce qu’il n’ya pas deux Déités et donc, pas deux Vérités –, s’attache dans ce livre à montrer comment, partout et toujours, l’artiste devait, après la pratique de la contemplation auprès d’un maître qualifié, exprimer de manière sensible ce qu’il avait glané lors de sa pratique spirituelle. Au point que, si une fleur est si parfaitement reproduite qu’elle peut abuser une abeille, ce ne pourra être une oeuvre d’art : celle-ci aurait dû représenter l’idée de la fleur « en Dieu » et non « en nature ». C’est donc bien à une « transformation » de la nature, un « passage au-delà de la forme » que l’artiste doit procéder pour qu’il soit question d’Art.


« Un artiste n’est pas un homme d’un genre particulier, c’est chaque homme qui est un artiste d’un genre particulier », se plaisait à rappeler Ananda Coomaraswamy.
Encore faut-il savoir ce que l’on entend par Art. À cet égard, Ananda Coomaraswamy montre que la conception
qui prévaut aujourd’hui est, pour ainsi dire, aux antipodes de celle qui fut universellement considérée en dehors de la civilisation occidentale moderne, en s’appuyant sur une phénoménale documentation, tant chrétienne, avec Maître Eckhart, que grecque, chinoise et hindoue.
Ananda Kentish Coomaraswamy, qui consacra sa vie à mettre en évidence ce qu’il appelait l’unanimité des traditions orthodoxes – unanimité qui, pour lui, découlait de ce qu’il n’ya pas deux Déités et donc, pas deux Vérités –, s’attache dans ce livre à montrer comment, partout et toujours, l’artiste devait, après la pratique de la contemplation auprès d’un maître qualifié, exprimer de manière sensible ce qu’il avait glané lors de sa pratique spirituelle. Au point que, si une fleur est si parfaitement reproduite qu’elle peut abuser une abeille, ce ne pourra être une oeuvre d’art : celle-ci aurait dû représenter l’idée de la fleur « en Dieu » et non « en nature ». C’est donc bien à une « transformation » de la nature, un « passage au-delà de la forme » que l’artiste doit procéder pour qu’il soit question d’Art.