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Fabuler la fin du monde - la puissance critique des fictions d´Apocalypse

Auteur : ENGELIBERT Jean-Paul
Editeur : LA DECOUVERTE
Nombre de pages : 250
Date de parution : 20/08/2019
Forme : Livre ISBN : 9782348037191
LADEC107

NEUF habituellement en stock
Prix : 20.00€

Omniprésentes, les fictions d’apocalypse – littéraires, cinématographiques, télévisuelles – imprègnent plus que jamais les tissus profonds de nos imaginaires. Apparues avec la Révolution industrielle, elles accompagnent les désillusions politiques des XIXe, XXe et XXIe siècles. Elles prennent racine dans un désespoir issu d’abord de l’échec de la Révolution française, puis d’une critique de l’idéologie du progrès. Bien avant qu’on forge les concepts d’anthropocène et de capitalocène, elles ont exprimé la prise de conscience de l’empreinte du capital sur la planète.
Ainsi, contrairement à ce qu’on pourrait croire, elles ne sont pas nihilistes. Figurer la fin du monde, c’est opposer au présentisme et au fatalisme contemporains une autre conception du temps et une autre idée de la lutte. C’est chercher à faire émerger un horizon encore invisible, une promesse ouverte, indéterminée et en tant que telle nécessaire à l’invention politique : l’utopie.


Omniprésentes, les fictions d’apocalypse – littéraires, cinématographiques, télévisuelles – imprègnent plus que jamais les tissus profonds de nos imaginaires. Apparues avec la Révolution industrielle, elles accompagnent les désillusions politiques des XIXe, XXe et XXIe siècles. Elles prennent racine dans un désespoir issu d’abord de l’échec de la Révolution française, puis d’une critique de l’idéologie du progrès. Bien avant qu’on forge les concepts d’anthropocène et de capitalocène, elles ont exprimé la prise de conscience de l’empreinte du capital sur la planète.
Ainsi, contrairement à ce qu’on pourrait croire, elles ne sont pas nihilistes. Figurer la fin du monde, c’est opposer au présentisme et au fatalisme contemporains une autre conception du temps et une autre idée de la lutte. C’est chercher à faire émerger un horizon encore invisible, une promesse ouverte, indéterminée et en tant que telle nécessaire à l’invention politique : l’utopie.