Je répète le geste sans arriver à la forme donnée par le modèle. Mais je sais qu’au moment où je ne m’y attendrai pas, la forme sera là, donnée par le pinceau, telle imposée par le modèle. L’inconscient aura fait son travail.
Catherine Denis, née en 1954, passe sa jeunesse dans un environnement musical qui initie sa perception de l’espace et du rythme. En 1980, elle découvre la calligraphie chinoise à Taïwan puis s’installe en Chine, à l’École Nationale des Beaux-Arts de Hangzhou, où elle résidera de 1986 à 1989. Elle y approfondit sa connaissance de l’art de l’écriture au pinceau, et, de retour en France, partage son expérience avec quelques disciples tout en développant son travail personnel.
Tenu de 2004 à 2009 ce journal rassemble remarques et impressions sur le travail et l’apprentissage continu. Au-delà de l’intime c’est une réflexion sur l’art de la calligraphie chinoise, sur l’exercice du trait, pratique qui a inspiré nombre d’artistes, d’Alechinsky à Zao Wou Ki en passant par Dotremont ou Michaux.
Je répète le geste sans arriver à la forme donnée par le modèle. Mais je sais qu’au moment où je ne m’y attendrai pas, la forme sera là, donnée par le pinceau, telle imposée par le modèle. L’inconscient aura fait son travail.
Catherine Denis, née en 1954, passe sa jeunesse dans un environnement musical qui initie sa perception de l’espace et du rythme. En 1980, elle découvre la calligraphie chinoise à Taïwan puis s’installe en Chine, à l’École Nationale des Beaux-Arts de Hangzhou, où elle résidera de 1986 à 1989. Elle y approfondit sa connaissance de l’art de l’écriture au pinceau, et, de retour en France, partage son expérience avec quelques disciples tout en développant son travail personnel.
Tenu de 2004 à 2009 ce journal rassemble remarques et impressions sur le travail et l’apprentissage continu. Au-delà de l’intime c’est une réflexion sur l’art de la calligraphie chinoise, sur l’exercice du trait, pratique qui a inspiré nombre d’artistes, d’Alechinsky à Zao Wou Ki en passant par Dotremont ou Michaux.