Ce court ouvrage, écrit en 1932 et dédié à l’origine aux étudiants de théologie de l’Université de Belgrade, est un abrégé pastoral destiné au travail quotidien des futurs prêtres orthodoxes. Tout en expliquant la différence entre les symboles et les signes, entre le monde matériel et la réalité spirituelle du Royaume de Dieu, saint Nicolas Vélimirovitch (1881-1956) y résume les grands thèmes de sa philosophie chrétienne dans un langage limpide.
"Maintes fois vous m’avez demandé si le christianisme possédait sa propre philosophie. On vous a enseigné que, dans l’histoire de la philosophie, Descartes, Kant, Leibniz, Berkeley, James ou Soloviev sont considérés comme des philosophes chrétiens. Vous avez appris que les scolastiques catholiques avaient adopté Aristote comme leur philosophe officiel, bien que Tertullien eût déclaré que "les philosophes sont les pères de l’hérésie". Mais vous êtes troublés par les divergences de ces philosophes sur les questions essentielles. Comment peut-on les appeler philosophes chrétiens alors qu’ils ne possèdent pas la même notion de Dieu, de l’âme, de la nature ?
J’ai répondu à votre question : le christianisme possède sa propre intelligence de la vie et du monde, organique et systématique, différente de toutes les philosophies humaines. Ô combien. Mais je vous ai promis que je vous exposerai plus en détail cette intelligence chrétienne. Mettant ce petit livre à votre disposition, j’ai tenu ma promesse."
Ce court ouvrage, écrit en 1932 et dédié à l’origine aux étudiants de théologie de l’Université de Belgrade, est un abrégé pastoral destiné au travail quotidien des futurs prêtres orthodoxes. Tout en expliquant la différence entre les symboles et les signes, entre le monde matériel et la réalité spirituelle du Royaume de Dieu, saint Nicolas Vélimirovitch (1881-1956) y résume les grands thèmes de sa philosophie chrétienne dans un langage limpide.
"Maintes fois vous m’avez demandé si le christianisme possédait sa propre philosophie. On vous a enseigné que, dans l’histoire de la philosophie, Descartes, Kant, Leibniz, Berkeley, James ou Soloviev sont considérés comme des philosophes chrétiens. Vous avez appris que les scolastiques catholiques avaient adopté Aristote comme leur philosophe officiel, bien que Tertullien eût déclaré que "les philosophes sont les pères de l’hérésie". Mais vous êtes troublés par les divergences de ces philosophes sur les questions essentielles. Comment peut-on les appeler philosophes chrétiens alors qu’ils ne possèdent pas la même notion de Dieu, de l’âme, de la nature ?
J’ai répondu à votre question : le christianisme possède sa propre intelligence de la vie et du monde, organique et systématique, différente de toutes les philosophies humaines. Ô combien. Mais je vous ai promis que je vous exposerai plus en détail cette intelligence chrétienne. Mettant ce petit livre à votre disposition, j’ai tenu ma promesse."